La presse italienne manquait de superlatifs lundi concernant Michael Schumacher, au lendemain de l'annonce par le pilote allemand de la Scuderia Ferrari de sa fin de sa carrière à l'issue de la présente saison de Formule 1.

La presse italienne manquait de superlatifs lundi concernant Michael Schumacher, au lendemain de l'annonce par le pilote allemand de la Scuderia Ferrari de sa fin de sa carrière à l'issue de la présente saison de Formule 1.

«Danke Schumi», titrait en une La Gazzetta dello Sport, avec une photo du pilote de 37 ans serrant les poings après avoir cueilli dimanche le 90e succès de sa carrière en remportant le Grand Prix d'Italie et être revenu à deux points de Fernando Alonso au classement du Championnat du monde des pilotes à trois courses de la fin.

«La sortie d'un phénomène. Schumacher est une légende controversée et sera discuté pendant des années, souligne La Gazetta, qui ajoute cependant: «Il n'y a aucun champion aussi complet que lui».

«Quelle importance qu'il ne parle pas italien ? Tout ce qu'il devait faire était de gagner et il l'a fait. Il a pris Ferrari par la main et lui a offert des années de succès», poursuit le quotidien.

«Le meilleur de tous», écrit de son côté le Corriere dello Sport.

«Tu nous manqueras, Michael. Tu nous manques déjà, même s'il reste trois courses, trois courses décisives pour le Championnat».

«Personne comme lui»

«Il n'y a personne comme lui. Il a restauré le mythe Ferrari qui était perdu», estime le. Corriere.

«Les adieux du roi Michael», écrit La Repubblica, après le cinquième succès de sa carrière à Monza.

«Dix années de victoires et de records chez Ferrari. Dix années qui ont certainement changé la vie de Michael Schumacher, mais dix années également qui ont aussi changé nos vies».

«Il n'y a personne comme lui», souligne Il Messagero. «Quinze ans de Formule 1 et toujours au top. 90 victoires, sept titres de champion du monde et ce n'est pas encore terminé».

La Gazzetta se réjouit que Schumacher ait montré de l'émotion, lui qui a souvent été présenté comme un robot par la presse italienne. «Il n'a pas pleuré, mais il n'était pas loin des larmes», indique le journal.

Schumacher n'a pas toujours été le favori des médias italiens, en raison de son apparence froide, de son médiocre niveau d'italien, et pour une série de comportements peu sportifs sur les circuits.

Mais il n'ont pu échapper au fait qu'il a transformé Ferrari, alors écurie moyenne, en équipe à battre.