Les supporteurs italiens de Ferrari étaient déjà nombreux vendredi à Monza pour assister aux premiers essais libres du Grand Prix d'Italie de Formule 1 et supplier Michael Schumacher de poursuivre sa carrière en F1... avec la Scuderia.

Les supporteurs italiens de Ferrari étaient déjà nombreux vendredi à Monza pour assister aux premiers essais libres du Grand Prix d'Italie de Formule 1 et supplier Michael Schumacher de poursuivre sa carrière en F1... avec la Scuderia.

«Nous sommes l'Histoire... +Danke+ Schumi», résume un supporteur sur un drap tendu en face du garage Ferrari.

Les tifosi, habillés du rouge de leur écurie favorite, se sont massés dans la tribune de la ligne droite pour assister vraisemblablement à l'une des dernières apparitions de l'Allemand sur le mythique circuit italien, le temple de la vitesse.

Et lorsque la ligne des stands est ouverte au public, des centaines de personnes se pressent devant le garage Ferrari en ne se souciant que bien peu des autres écuries. Tout comme la nuée de photographes ou de cameramen professionnels qui n'ont quasiment d'objectif que pour le plus titré des pilotes de F1.

Mais l'Allemand, qui devrait annoncer dimanche sa décision de prendre sa retraite à l'issue de la saison en cours, ne roule du tout lors de la première séance matinale.

«Amour éternel»

Aussi, sa première sortie en piste, après 25 minutes dans la deuxième séance, est-elle saluée d'une immense ovation, les spectateurs se levant pour agiter bras et drapeaux. Sans compter l'explosion lorsque l'idole d'un peuple se hisse au sommet de la hiérarchie chronométrique.

«Schumi + Ferrari = amour éternel», proclame une immense banderole rouge déployée en face du garage de la Scuderia.

Une autre inscription en lettres rouges sur un drap blanc s'adresse directement au septuple champion du monde: «Michael, je t'en supplie ne lâche pas Ferrari».

Même des supporteurs nippons sont venus à Monza avec une banderole dont une moitié rouge arbore l'écusson de Ferrari (un cheval cabré noir dans un triangle jaune) et l'autre moitié représente l'effigie de Schumacher peinte sur le drapeau allemand avec deux caractères japonais qui saluent «la comète rouge».

Les plus radicaux vont jusqu'à dénigrer le probable successeur de Schumacher, le Finlandais Kimi Räikkönen actuellement chez McLaren-Mercedes: «Kimi, le rouge ne te va pas», affirment-ils, à l'adresse pourtant de l'un des trois meilleurs pilotes du plateau.

Michael Schumacher, 37 ans, pourrait annoncer dimanche sa décision d'arrêter la F1 à la fin de la saison. Avant le GP d'Italie, il lui reste quatre courses pour rependre les douze points qu'il compte de retard sur Fernando Alonso (Renault) et coiffer ainsi une 8e couronne mondiale.