«En tant que débutant, j'aimerais courir contre lui», lance Kovalainen, avec l'aplomb de ses 24 ans. «J'ai couru contre lui une fois à Paris pour une oeuvre caritative et j'aimerais encore l'affronter, cette fois en F1», poursuit le Finlandais qui, alors inconnu du grand public, s'était fait un nom en battant Schumacher lors de la Course des champions, spectacle automobile organisé en décembre 2004 au Stade de France.

«Bien joué»

«En tant que débutant, j'aimerais courir contre lui», lance Kovalainen, avec l'aplomb de ses 24 ans. «J'ai couru contre lui une fois à Paris pour une oeuvre caritative et j'aimerais encore l'affronter, cette fois en F1», poursuit le Finlandais qui, alors inconnu du grand public, s'était fait un nom en battant Schumacher lors de la Course des champions, spectacle automobile organisé en décembre 2004 au Stade de France.

«Il m'a dit "bien joué", mais c'était un événement caritatif, pas une course de F1. Ce n'était que pour s'amuser, mais pour moi, ça reste un grand moment,un grand souvenir», raconte encore Kovalainen.

Massa, lui, préfère s'étendre sur les qualités humaines de son coéquipier. «C'est un type super», assure le Brésilien, alors que l'on reproche souvent à l'Allemand son arrogance et sa conduite anti-sportive.

«Nous nous sommes bien entendus et c'est sans aucun doute le pilote le plus complet du plateau actuel», souligne encore Massa, dont les propos sont repris par Vitantonio Liuzzi, le jeune pilote (25 ans) de Toro Rosso: «Il est le meilleur de ces dix dernières années».

Mais la F1 continuera de tourner même sans le plus titré de ses champions. Ainsi, Alonso ne s'attend pas à ce que sans Schumacher sa propre tâche soit facilitée: «Il y aura d'autres pilotes qui se battront contre moi». Et heureusement !




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Gino Rosato, relationniste de l'écurie Ferrari, parle de la perte possible de Michael Schumacher pour Ferrari. (1mn19)
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«Il faut attendre, ce ne sont que des rumeurs pour le moment, mais ce serait une perte pour la F1 qu'un tel champion parte», admet Fernando Alonso, celui qui a mis un terme en 2005 à cinq années d'hégémonie de Schumacher, et qui est encore en lutte avec l'Allemand pour le titre cette saison.

D'ailleurs, même si Schumacher annonce sa retraite, «cela ne changera rien au Championnat actuel», souligne Alonso, en quête d'une deuxième couronne mondiale alors que son rival peut en espérer une 8e à quatre courses de la fin du Championnat.

Et même si Alonso et Schumacher, rivaux sur la piste, ne s'entendent pas franchement en-dehors, le premier concède que, «au bout du compte, c'est bien un pilote exceptionnel» qui s'en irait.

Jarno Trulli, l'expérimenté pilote de Toyota, affirme qu'il a eu «plaisir à courir» contre Michael Schumacher, un pilote qui a eu «d'énormes succès... les chiffres parlent d'eux-mêmes».

«Foot»

L'Allemand, 37 ans, détient en effet quasiment tous les records de la F1 et en particulier les titres mondiaux (7), les victoires (89) et les pole positions (68).

«Il manquera à la F1 et aux pilotes... pour les matches de foot», poursuit Trulli, en allusion aux matches de football caritatifs régulièrement organisés le mercredi des Grands Prix et où Michael Schumacher, grand amateur de ce sport, s'illustre immanquablement.

«Il manquera, mais pas au foot car il continuera sûrement à jouer avec nous», prédit, lui, Giancarlo Fisichella, 33 ans et coéquipier d'Alonso chez Renault.

L'Italien estime d'ailleurs que dans la mesure où Michael Schumacher est toujours «bien physiquement et rapide en piste, il pourrait encore être là l'an prochain.»

Si Trulli, 32 ans, et Fisichella ont eu à souffrir de la comparaison avec Schumacher, les jeunes Felipe Massa, son coéquipier cette année, et Heikki Kovalainen, titularisé par Renault pour l'an prochain, souhaiteraient se frotter un peu plus à la légende.