Paul Tracy peut s'attendre à subir les huées de la foule à Montréal, même s'il pourrait être difficile pour lui de les entendre par dessus le bruit du moteur de son bolide.

Paul Tracy peut s'attendre à subir les huées de la foule à Montréal, même s'il pourrait être difficile pour lui de les entendre par dessus le bruit du moteur de son bolide.

Le vétéran pilote torontois a été vertement critiqué dans les médias montréalais à la suite de sa remarque à l'effet que les pilotes francophones gardaient leurs casques lors de confrontations.

«Je n'ai jamais été très populaire à Montréal au fil de ma carrière, a dit Tracy. Je sais où j'en suis par rapport à (Alexandre Tagliani). Nous sommes en de bons termes.

«Pour ce qui est de Sébastien (Bourdais), c'est la même chose depuis trois ans- nous ne sommes pas en de bons termes. Alors ça ne me dérange pas vraiment.»

Tracy, 37 ans, a eu des altercations avec les deux pilotes. À l'issue de la plus récente, avec Bourdais à Denver il y a deux semaines, Tracy a noté que ni l'un ni l'autre de ses rivaux n'avait enlevé son casque lors des incidents, ajoutant que «les francophones gardent toujours leurs casques.»

«Je l'ai dit en blaguant, mais ça reste un fait, a mentionné Tracy. Si j'avais dit quelque chose de faux, je m'en excuserais, mais dans les deux cas ils sont venus me confronter avec leurs casques. Je ne regrette pas ce que j'ai dit, mais c'était lancé comme une blague.»

Tracy, le pilote le plus agressif du circuit, avec une historique de collisions et d'altercations, a dit qu'il ne changera pas un style de pilotage qui a fait de lui le champion de la série en 2003 et qui l'a maintenu parmi les meilleurs pilotes du circuit depuis des années.

«Ce genre de choses arrivent à chaque semaine en course automobile, alors tout le monde devrait cesser d'en faire tout un plat et relaxer.»