Il y avait foule, vendredi, sur le circuit de Magny-Cours pour la première journée du Grand Prix de France 2006, qui marque également le 100e anniversaire du premier Grand Prix automobile de l'histoire. Le 14 juillet étant également la fête nationale française, les bouchons de circulation autour du circuit nivernais étaient nombreux.

Il y avait foule, vendredi, sur le circuit de Magny-Cours pour la première journée du Grand Prix de France 2006, qui marque également le 100e anniversaire du premier Grand Prix automobile de l'histoire. Le 14 juillet étant également la fête nationale française, les bouchons de circulation autour du circuit nivernais étaient nombreux.

Sur la piste, c'est une autre révolution, aérodynamique celle-là, qui était célébrée dans l'écurie BMW-Sauber puisque la monoplace maison arborait deux ailettes verticales positionnées de part et d'autre juste à l'avant du cockpit.

«C'est assez impressionnant, convenait Jacques Villeneuve, mais ça ne gêne pas la vision pour autant puisque nous regardons toujours devant. Le plus important est qu'elles rendent la voiture plus stable — ça permet donc de piloter avec plus d'agressivité.»

Au terme de cette journée d'essais où il a réussi les huitième et 26e temps, respectivement, lors des première et deuxième séances, le pilote québécois se montrait relativement optimiste pour la suite du week-end.

«La piste est encore très verte et elle est donc encore un peu dure pour les pneus, a-t-il commenté. Je n'ai pas effectué énormément de tours et je ne sais pas où nous nous situons vraiment par rapport à la concurrence. Comme je le disais, la voiture est très stable et nous devons juste aller plus vite. Mes temps en pneus neufs ont été plutôt acceptables ce matin, alors qu'ils ont été un peu plus laborieux en pneus usagés cet après-midi.»

C'est samedi matin que se poursuivra le travail mais Villeneuve s'estimait déjà capable de se qualifier pour la Super-Pole désormais amputée de cinq minutes avec autorisation d'enlever de l'essence. Un aménagement jugé sans effet par le Québécois.

«Ce que nous voulions, c'était une qualification sans essence comme en Q1 et Q2», a-t-il souligné.