(Le Castellet) S’il faut se fier aux premiers essais libres du Grand Prix de France, on aura droit à un nouveau bras de fer entre Mercedes et Red Bull ce week-end sur le circuit Paul Ricard.

Le Néerlandais Max Verstappen (Red Bull) a donné le ton lors de la deuxième séance en devançant par seulement huit millièmes le Finlandais Valtteri Bottas. L’autre pilote Mercedes Lewis Hamilton a été relégué à la troisième place.

Verstappen s’est montré agressif dès le début et a il a endommagé son aileron avant en chevauchant les vibreurs au virage no 2, ce qui a entraîné la sortie d’une voiture de sécurité virtuelle après 15 minutes. Il s’est repris de belle façon ensuite en signant le chrono le plus rapide en une minute 32 872 secondes.

Hamilton, champion du monde en titre, a concédé 0,253 seconde à Verstappen, après s’être plaint de problèmes d’équilibre de la voiture lors de ses simulations de course.

Derrière, les voitures Alpine de l’Espagnol Fernando Alonso et du Français Esteban Ocon ont fait impression, s’assurant les quatrième et sixièmes positions-Charles Leclerc intercalant sa Ferrari entre les deux.

Pierre Gasly a placé son AlphaTauri au septième rang, devant la Ferrari de Carlos Sainz. Kimi Raikkonen (Alfa Romeo) et Lando Norris (McLaren) complètent le top 10.

Le Québécois Lance Stroll (Aston Martin) s’est contenté de la 16e place, à 1,760 seconde du temps de référence, derrière son coéquipier Sebastian Vettel.

Plus tôt, Bottas avait dominé la première séance devant Hamilton et Verstappen.

Verstappen mène le championnat des pilotes avec quatre points d’avance devant Hamilton, le champion en titre, après six courses d’une saison passionnante jusqu’à présent.

Verstappen aurait pu à la fois augmenter et perdre son avance au Grand Prix d’Azerbaïdjan plein de rebondissements il y a deux semaines. Il menait largement la course avec Hamilton au troisième rang lorsque son pneu a éclaté vers la fin de l’épreuve et il n’a marqué aucun point. Cette mésaventure aurait dû offrir un avantage à Hamilton.

Mais lorsque la course a repris avec un sprint de deux tours, le septuple champion a inexplicablement bloqué ses freins. Hamilton a raté le premier virage en essayant de doubler Sergio Perez (Red Bull) et a commis un tout droit, passant de la deuxième à la 15e place et ne marquant aucun point.

Red Bull a blâmé Pirelli pour la défaillance des pneus.

« Nous espérons que nous ne reverrons plus aucun incident comme nous l’avons vu en Azerbaïdjan », a déclaré le directeur de l’équipe Christian Horner.

Hamilton n’est pas d’accord avec le point de vue de Red Bull, affirmant que le fabricant de pneus italien n’était pas en faute à cette occasion.