(Paris) L’écurie de Formule 1 Red Bull développera son propre moteur à partir de 2025, plutôt que de faire appel à un motoriste, et a recruté pour cela un ingénieur de Mercedes, a-t-elle annoncé dans un communiqué vendredi.  

« En tant que directeur technique, Ben (Hodgkinson) intégrera Red Bull Powertrains (le département moteurs de l’écurie, NDLR) dans un rôle clé qui le verra diriger tous les aspects techniques et se concentrer sur le développement de la première unité de puissance développée par Red Bull, afin de se conformer à la nouvelle réglementation actuellement prévue pour 2025 », est-il précisé.

À la suite du retrait de son motoriste Honda de la F1 à la fin de la saison en cours, Red Bull a acquis la technologie de la marque japonaise et la produira en interne entre 2022 et 2024, avant donc de développer son propre groupe propulseur dans son QG de Milton Keynes, en Grande-Bretagne.

« Lorsque Red Bull a annoncé la création de Red Bull Powertrains (après le rachat du moteur Honda, NDLR), elle a également annoncé une nouvelle phase de son ambition en Formule 1 : intégrer en interne chaque aspect de la conception des monoplaces et mettre notre destin entre nos propres mains », explique le patron Christian Horner.  

« L’expression ultime de cette volonté est le développement d’une unité de puissance Red Bull dans le cadre de la prochaine génération de moteurs de Formule 1. »

Après avoir travaillé comme ingénieur moteurs dans le cadre du Championnat du monde des rallyes (WRC) et des 24 Heures du Mans, Ben Hodgkinson a passé près de 20 ans au sein de ce qui est aujourd’hui le département moteurs de Mercedes AMG, avec l’écurie qui a gagné tous les titres depuis l’introduction des moteurs hybrides en 2014.