(Lisbonne) Le Portugal se félicite d’accueillir à nouveau un Grand Prix de Formule 1 en octobre, qui se déroulera pour la première fois sur le circuit international de l’Algarve (sud) et en présence de spectateurs, a indiqué vendredi la secrétaire d’État au Tourisme.

« Il y aura des spectateurs », a assuré Rita Marques, secrétaire d’État au Tourisme, sur la chaîne de télévision TVI, à l’issue de l’annonce de la tenue du Grand Prix à Portimao, dans le sud du Portugal, du 23 au 25 octobre.  

« Nous travaillons sur plusieurs scénarios, avec plus ou moins de public selon l’évolution de la situation sanitaire », a-t-elle précisé.

Alors que la F1 n’ira pas aux États-Unis, au Brésil, au Mexique et au Canada cette année, en raison de la pandémie de coronavirus, les organisateurs du championnat ont annoncé vendredi trois nouvelles courses inscrites au calendrier, en Allemagne, au Portugal et en Italie.

Le dernier GP portugais : victoire mémorable de Jacques Villeneuve

Cette annonce a lieu près de 24 ans après le dernier GP du Portugal, couru sur le circuit d’Estoril, près de Lisbonne, le 22 septembre 1996, et remporté par le Canadien Jacques Villeneuve, dans une Williams-Renault.  

Ce GP du Portugal nouvelle version ne devrait pas être le seul à accueillir des spectateurs cette saison.

Des spectateurs aussi en Russie en septembre

Le GP de Russie à Sotchi, prévu du 25 au 27 septembre dans le parc olympique des Jeux d’Hiver, se déroulera en public, ont déjà indiqué ses promoteurs.

L’Autodrome international de l’Algarve, un complexe sportif dédié aux sports mécaniques, dispose d’un circuit de 4,6 kilomètres. Inauguré en 2008, il a été homologué récemment, pour accueillir la F1, par la Fédération internationale de l’automobile (FIA).

Avant le mois d’octobre, le gouvernement a « un préaccord pour renouveler le revêtement de la piste pour un montant d’environ 1,5 million d’euros », a précisé Mme Marques.

« C’est un rêve pour les fans de F1 […] et pour tous les Portugais car on parle de l’une des plus importantes épreuves sportives », a souligné Joao Paulo Rebelo, secrétaire d’État aux Sports.