(Paris) La moitié du personnel du promoteur de la F1, Formula One, a été placé au chômage partiel et ses dirigeants ont accepté des réductions de salaires pour faire face à la crise due au coronavirus, a confirmé un porte-parole de l’organisation à l’AFP mercredi.

« Cinquante pour cent de notre personnel (approximativement 200 personnes) a été placé au chômage partiel jusqu’à fin mai », précise cette source. « Les dirigeants (18 directeurs et cadres) ont volontairement accepté une réduction de salaire de 20 % et Chase Carey (le PDG de la F1, NDLR) a accepté une réduction plus importante encore. »

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Le patron de la F1, Chase Carey, a coupé le salaire du personnel de 20 % et le sien, plus encore. On le voit ci-haut s’adressant à la foule du GP d’Australie le 13 mars dernier, quand une éclosion de COVID-19 a entraîné l’annulation de la course et de tous les GP depuis.

En Grande-Bretagne, où est basée la F1 ainsi qu’une grande partie des écuries (McLaren, Williams, Racing Point, Mercedes, Red Bull, Haas et Renault), entièrement ou partiellement, le gouvernement permet aux entreprises de mettre leurs employés au chômage partiel en garantissant 80 % de leur salaire jusqu’à un plafond fixé à 2500 livres par mois (environ 4350 dollars canadiens).

Les neuf premières courses de la saison ont été annulées (Australie, Monaco) ou reportées sine die (Bahreïn, Chine, Vietnam, Pays-Bas, Espagne, Canada, Azerbaïdjan) et Chase Carey envisage un calendrier de 15 à 18 Grands Prix contre 22 initialement prévus.  

Le promoteur de la F1 et les écuries devront donc faire face en 2020 à une baisse de leurs revenus commerciaux et de commandite, ce qui explique ces mesures d’économies.

Après le report mardi à une date à déterminer de la manche canadienne, la prochaine course au calendrier est le Grand Prix de France le 28 juin sur le circuit Paul-Ricard, au Castellet, dans le Midi de la France, à 50 km de Marseille.