(DUBAÏ, Émirats arabes unis) Le Grand Prix de Formule 1 du Bahreïn qui doit avoir lieu plus tard ce mois-ci se déroulera à huis clos en raison de la menace du coronavirus, a annoncé le gouvernement du pays dimanche.

Il s’agit de la plus récente décision prise par le Bahreïn à la suite de l’éclosion du COVID-19 au Moyen-Orient. La région entière compte maintenant 6980 cas de coronavirus. La plupart des cas émanent de l’Iran, où le taux de mortalité a grimpé de 25 % dimanche pour s’établir à 194 sur les 6566 cas confirmés.

La décision du prince héritier de Bahreïn, Salman ben Hamad Al-Khalifa, a été annoncée par l’agence de presse du pays. Ce dernier a mentionné que la décision « a été prise pour assurer la sécurité de la population et des amateurs de course ». L’épreuve sera présentée le 22 mars.

« En tant que pays hôte d’une course de F1, il faut prendre en compte le bien-être des amateurs de course et des spectateurs, pouvait-on lire dans le communiqué du circuit international du Bahreïn. En raison de la progression constante du COVID-19 sur la planète, ce ne serait pas la bonne chose à faire présentement que de permettre à des milliers de ressortissants étrangers d’interagir avec des amateurs de course locaux dans un espace restreint, dans le cadre d’un événement sportif majeur qui est accessible au public. »

Ainsi, la décision de tenir cette course à huis clos est une décision extraordinaire du Bahreïn et de la F1. Cet État du Moyen-Orient avait annulé la course de 2011 en raison des manifestations découlant du Printemps arabe, avant de la rétablir en 2012.

La décision survient une semaine avant la tenue du Grand Prix d’Australie, le 13 mars, devant des spectateurs. La F1 n’a toujours pas commenté la décision du Bahreïn.