Le Français Jean Todt a été réélu sans opposition vendredi à Paris à la présidence de la Fédération internationale de l'automobile (FIA), pour un troisième et dernier mandat de quatre ans.

À la tête de la FIA depuis 2009, Jean Todt, 71 ans, a été réélu obtenu aux suffrages unanimes à main levée et par acclamation à l'occasion de l'assemblée générale de la FIA, à Paris. C'est la deuxième fois d'affilée qu'il est réélu sans opposition.

Au cours de ses deux premiers mandats, le Français a notamment contribué à relancer le Championnat du monde d'endurance (WEC), qui souffre néanmoins du retrait de Porsche et d'Audi, et a soutenu la création du championnat de Formule E, disputé par des monoplaces 100% électriques, qui connaît un succès grandissant.

Il a aussi validé en janvier 2017 l'achat des droits commerciaux de la Formule 1 par le groupe américain Liberty Media, qui tente de redonner un nouveau souffle à la discipline reine du sport automobile.

Jean Todt a commencé sa carrière en rallye, une discipline dans laquelle il a été vice-champion du monde en 1981 en tant que co-pilote de Guy Fréquelin.

Il s'est ensuite progressivement investi dans le management des équipes de rallye, d'endurance et de F1, jusqu'à occuper des postes de directeur sportif chez Peugeot-Talbot puis PSA Sport et chez Ferrari, où il a fini par devenir directeur général du constructeur italien.

En 2015, celui qui partage la vie de l'actrice malaisienne Michelle Yeoh a été nommé envoyé spécial de l'ONU pour la sécurité routière après avoir fortement engagé la FIA dans ce combat.

Jean Todt a été réélu sans opposition pour un troisième mandat en tant que président de la Fédération internationale de l'automobile (FIA).

Il dirigera le sport automobile alors que la Formule 1 traverse une période critique de renégociation des contrats qui lient les équipes à ce sport, dont la plupart se termineront en 2020.

Todt a été élu pour la première fois en 2009 lorsqu'il a été préféré à Ari Vatanen après avoir obtenu le soutien du président sortant Max Mosley et du patron de la Formule 1 Bernie Ecclestone.