La 8e étape du Dakar-2013 entre Salta et San Miguel de Tucuman en Argentine, a dû être interrompue samedi pour les autos, en raison de très fortes intempéries sur les 30 derniers kilomètres de la spéciale chronométrée.

En fin d'après-midi, le classement de l'étape et le classement général auto où jusqu'à vendredi soir Stéphane Peterhansel (Mini) et le Qatariote Nasser Al-Attiyah faisaient largement la course en tête, n'avait pas encore été établi

Les commissaires de course n'avaient pas encore pris leur décision concernant les moyens de comptabiliser cette étape pour les voitures.

Le parcours prévu de cette spéciale (492 km pour les motos et quads, 471 km pour les autos et 155 km pour les camions), avait déjà été fortement amputé avant son départ, en raison des intempéries sur la région de Salta.

Comme les camions devaient concourir dans cette première partie de parcours, leur étape a été purement et simplement annulée.

En revanche, les motos, quads et autos s'étaient retrouvés sur la seconde partie de la spéciale, un parcours de 183 km avant d'arriver à San Miguel de Tucuman.

Mais dans l'après-midi, les cieux se sont déchaînés. La majorité des motards qui ouvraient la marche sont passés de justesse à travers les fantaisies de la météo et ont pu faire leur course.

L'Espagnol Joan Barreda Bort (Husqvarna) a remporté l'étape, alors que le Français David Casteu (FRA/Yamaha), a pris la tête devant Cyril Despres (KTM).

Mais là encore, ce classement est très provisoire. Despres a en effet été dans l'obligation de changer son moteur (plus de 5e vitesse) à la fin de la 7e étape, ce qui lui vaut une pénalité de 15 min qui n'avait pas encore été prise officiellement en compte samedi.

Il a donc toutes les chances de se retrouver en 5e et 6e position, lundi, à quelque 25 minutes du leader, quand il reprendra le guidon pour la 9e étape vers Cordoba.

Le Québécois Patrick Beaulé a pris le 66e rang de cette étape. Il occupe la 62e position au classement général.

Journée de repos dimanche

Dimanche, les concurrents sont de repos à San Miguel de Tucuman, à mi-parcours de cette 34e édition du Dakar.

Depuis leur départ de Lima il y a 8 jours, ils ont plus de 4000 km dans les jambes et dans les bras.

Beaucoup ont quitté le rallye sur abandon mécanique (quelque 80 motos, une dizaine de voitures et le même nombre de camions et de quads).

Mais le rallye a aussi été endeuillé avec deux accidents mortels de la circulation en liaison, lors des 5e et 7e étape.

Le premier, mercredi, a causé la mort au Pérou de deux personnes dans un taxi percuté par la voiture d'assistance d'un équipage britannique.

Deux jours plus tard au Chili, c'est le jeune motard français Thomas Bourgin qui a été tué sur le coup en percutant frontalement une voiture de carabiniers.