La Fédération internationale de l'automobile (FIA) a vendu les droits commerciaux d'un Championnat de Formule E, réservé à partir de 2014 à des monoplaces exclusivement électriques, à un consortium d'investisseurs internationaux, a-t-elle annoncé lundi dans un communiqué.

Formula E Holdings Ltd (FEH), qui a signé un accord avec la FIA, réunit autour d'un entrepreneur basé à Londres, Enrique Bañuelos, et d'Alejandro Agag, bien connu dans le milieu automobile, Lord Drayson, un ex-ministre britannique qui a participé aux 24 Heures du Mans, et le Français Eric Barbaroux, président de la société Electric Formula (Formulec).

Des démonstrations des monoplaces de Formule E, capables d'atteindre les 250 km/h, débuteront en 2013, suivies en 2014 d'un championnat avec 10 écuries et 20 pilotes pour des courses disputées, idéalement, au coeur des plus grandes villes du monde, précise la FIA dans son communiqué.

«Cette série spectaculaire sera une nouvelle opportunité de partager avec un public plus jeune les valeurs de la FIA et ses objectifs d'une énergie propre et d'une mobilité durable», souligne Jean Todt, le président de la FIA, dans le même texte.

Le consortium des promoteurs s'assurera qu'une Formule E basée sur le prototype Formulec EF01 présenté fin 2011 en région parisienne, sera «disponible pour toutes les équipes souhaitant l'utiliser pour courir», mais d'autres modèles pourront être homologués par la FIA.

Une première version de l'EF01 avait été présentée en octobre 2011 à Épernon par la société FCI, spécialisée dans le câblage et la connectique automobile et partenaire du projet, avec à son volant le pilote Alexandre Prémat.

«Avec un temps de charge d'environ une heure, l'EF01 est capable de rouler dans des conditions de course pendant près de 25 minutes», affirmait alors Pierre Gosselin, l'un des responsables de Formulec, dont les principaux partenaires sont Siemens (moteur), Saft (batteries) et Michelin (pneus).