Les années passent et Bruno Spengler semble vouloir faire son nid en série DTM, le très relevé championnat allemand de voitures de tourisme. Mais celui qui est solidement installé en tête du classement - avec 32 points sur une possibilité de 40 - reluque toujours la Formule 1.

«C'est toujours un rêve pour moi d'accéder à la F1, a reconnu le pilote québécois dans une entrevue sur Motorsport-Total. Mais cette année, je suis très concentré sur le DTM, c'est très important pour moi. Quand l'année sera terminée, nous regarderons ce qu'il se passe.»

 

Spengler, qui est né en France mais qui a passé son enfance à Saint-Hippolyte, dans les Laurentides, est le seul pilote officiel Mercedes à n'avoir jamais mis les pieds dans une monoplace de Formule 1, Paul Di Resta et Gary Paffett étant respectivement les pilotes essayeurs de Force India et de McLaren Mercedes alors que Ralf Schumacher a connu une carrière de plusieurs saisons dans la discipline reine. Il a souvent été cité par les rumeurs sans jamais avoir de réelle opportunité.

 

Bruno Spengler rêve donc toujours de Formule 1, et il suit le Grand cirque de près. Dans son entrevue avec Motorsport-Total, il est d'ailleurs revenu sur deux faits marquants de la saison 2010 de Formule 1: le retour de Michael Schumacher et l'accident entre Webber et Vettel au Grand Prix de Turquie alors que les deux hommes étaient premier et second.

 

«Je me suis beaucoup réjoui du retour de Michael car je suis vraiment un grand fan, depuis mon plus jeune âge, a admis le pilote de l'écurie HWA. Je me souviens qu'en 1996, j'étais allé avec mon père aux Ferrari Days au Nurburgring et j'avais eu la chance de faire une photo à ses côtés.»

 

«Concernant l'incident en Turquie, ce n'est pas simple. On ne veut jamais heurter un coéquipier, mais on cherche toujours à le dépasser car il reste un adversaire comme un autre, a estimé Spengler. Entre collègues, on devrait garder une certaine marge et avoir davantage de respect. On ne devrait dépasser que lorsqu'on est sûr de nous et attendre sagement. Mais c'est difficile de prendre une telle décision aussi vite. Si ça marche, c'est bien, si ça ne l'est pas, c'est mauvais pour l'équipe.»

 

Source: ToileF1.com