Longue convalescence en perspective, écrivais-je le 20 février dernier au sujet de ce projet de remettre sur pied cette Audi Ur-Quattro. Pour une fois, je me suis trompé... Elle a recouvré la santé plus tôt que prévu. Aujourd'hui, son moteur ne connaît plus aucun raté, ses mouvements de caisse sont (beaucoup) mieux contrôlés et ses principaux accessoires fonctionnent comme au premier jour.

Longue convalescence en perspective, écrivais-je le 20 février dernier au sujet de ce projet de remettre sur pied cette Audi Ur-Quattro. Pour une fois, je me suis trompé... Elle a recouvré la santé plus tôt que prévu. Aujourd'hui, son moteur ne connaît plus aucun raté, ses mouvements de caisse sont (beaucoup) mieux contrôlés et ses principaux accessoires fonctionnent comme au premier jour.

Vous le devinez bien, ce «miracle» n'est pas arrivé tout seul. Une part du crédit vous revient peut-être à vous qui au cours des dernières semaines, des derniers mois, m'avez écrit pour me soumettre des pistes susceptibles de corriger les mille et un maux qui affectait cette voiture. Un gros merci! Vous êtes vraiment chouette.

Depuis la dernière chronique sur le sujet, il y a près de deux mois, cette Ur-Quattro a été confié à mon bon ami Louis-Alain, propriétaire lui aussi de cette ex-reine des rallyes, qui s'est mis en tête de la faire rouler vite et bien avant l'arrivée du printemps. Mission accomplie. D'une patience d'ange, Louis-Alain a procédé étape par étape et est venu à bout de corriger tous les problèmes, petits et grands. La tâche était d'une complexité sans nom. En effet, pour «masquer» le mauvais fonctionnement du module de contrôle, un mauvais plaisantin avait complètement déréglé le moteur. Il a fallu tout revoir, de fond en comble, y compris les bougies d'allumage qui, après vérification, n'étaient pas les bonnes... Pourtant, elles avaient été changé par un atelier mécanique spécialisé. Le même atelier mécanique qui a relié la connexion des phares antibrouillard dans la boîte à fusibles en condamnant les feux arrière. Cela aurait été drôle si je n'avais pas été celui qui avait déboursé pour faire effectuer ce travail-là.

À l'aide du nouvel ordinateur de bord (acheté d'occasion en Californie), nous avons obtenu en prime une «puce» (en bon franglais, une chip) de performances et un ressort de soupape de décharge (Wastegate) plus rigide. Conséquence, une bonne soixantaine de chevaux additionnels et une plage de puissance accrue. Le seul ennui est que ce gain de puissance est, actuellement, en partie annihilé par un système d'échappement trop restrictif. En procédant à ces modifications, toute la tuyauterie a été remise à neuf. Aujourd'hui, le moteur démarre au quart de tour et plus aucune coupure ne vient entraver la montée du régime moteur.

Sur le plan mécanique, peu de choses restent à faire. Le système de freinage sera révisé dans les prochaines semaines, tout comme le système d'échappement qui, après vérification, ne correspond pas du tout à ce type de véhicule. En effet, par soucis d'économies (???), l'ancien propriétaire avait fait greffer celui d'une Audi 4000 à moteur atmosphérique.

En parallèle, au cours du dernier mois, plusieurs travaux électriques ont été entrepris. Aujourd'hui, l'essuie-glace arrière, les glaces, les éléments chauffants dans les sièges, les rétroviseurs, l'éclairage dans le tableau de bord, le verrouillage du différentiel central fonctionnent. Un bon couturier (ou une couturière?) est recherché pour refaire les coutures des sièges avant et un bon tuyau de colle devrait permettre de remettre en place certaines garnitures et de fixer solidement les joints d'étanchéité. Ensuite, il faudra commander de nouveaux compteurs (pour prendre la place de la radio), un pommeau de vitesse et un volant. Vous avez des suggestions?