Une alliance entre trois entreprises du midwest américain et canadien a donné naissance à la première resurfaceuse à glace carburant à l'hydrogène, une nouveauté dont tous les arénas du continent auraient de quoi être jaloux... sauf le Centre Bell, bien sûr, celui-ci hébergeant les deux seules Zamboni électriques d'Amérique.

Une alliance entre trois entreprises du midwest américain et canadien a donné naissance à la première resurfaceuse à glace carburant à l'hydrogène, une nouveauté dont tous les arénas du continent auraient de quoi être jaloux... sauf le Centre Bell, bien sûr, celui-ci hébergeant les deux seules Zamboni électriques d'Amérique.

La resurfaceuse, qui était d'ailleurs en action à Vancouver, en décembre dernier, sera en tournée tout au long de l'année. La société ontarienne Resurfice, qui a fourni le véhicule (nom du modèle: Ice Bear) sur lequel on a installé un système de piles à combustible à hydrogène, est également à la recherche de commanditaires pour mettre en circulation quatre ou cinq autres unités, entièrement fonctionnelles par ailleurs.

«La mise au point de resurfaceuses pratiquement fonctionnelles souligne le fait que la technologie des piles à combustible est prête et qu'il existe des entreprises qui en font déjà la commercialisation», résume Bruce Wood, président de la société ePower, de l'Illinois. C'est cette dernière qui a assemblé le groupe propulseur de la «bête», d'ailleurs officiellement baptisée «eP-Ice Bear».

«L'industrie automobile démontre partout dans le monde que le public a besoin de voir la technologie des piles à hydrogène en action, avant de commencer à l'adopter, voire à en redemander, explique Rolf Nordstrom, directeur de l'Upper Midwest Hydrogen Initiative, un groupe associé au projet. Cette resurfaceuse a été réalisée, car elle démontre à faible coût le potentiel de l'hydrogène dans le contexte d'une diversification des sources d'énergie.»