Alors que le camp de l’Indiana bat son plein, le Montréalais Bennedict Mathurin se plaît beaucoup avec les jeunes Pacers, qui vont disputer un premier match préparatoire mercredi.

« Il y a beaucoup de talent dans l’équipe, a dit Mathurin, repêché sixième le 23 juin, quatre jours après son 20e anniversaire.

« Le noyau est jeune. C’est super de juste côtoyer des gars qui ont différents degrés d’expérience dans la NBA, d’apprendre et de grandir comme équipe. »

« On a beaucoup de plaisir à l’entraînement. Myles (Turner) m’aide beaucoup, Buddy (Hield) aussi. C’est un environnement très motivant.

Je veux prendre ma place dans l’équipe. Je veux être en mesure d’avoir un grand impact et de pouvoir aider le club à gagner.

Bennedict Mathurin

Le Québécois a aussi eu de bonnes discussions avec l’entraîneur-chef Rick Carlisle.

« On a parlé du futur et de ce que je peux amener au club, a dit Mathurin. Comment je peux être la meilleure version de moi-même. On est sur la même longueur d’onde. Je veux apprendre, alors je suis vraiment ouvert à entendre telle ou telle chose. Ça fait partie du processus. »

« Je garde la même mentalité et je veux être le meilleur joueur que je peux être. Être confiant, c’est une grande partie de qui je suis. Ç’a m’a amené jusqu’ici et ça va me suivre dans mon parcours.. »

L’un des autres membres du jeune noyau est Tyrese Haliburton, le 12e choix au repêchage de 2020.

Âgé de 22 ans, il est passé aux Pacers en février. Cet été, lui et Mathurin ont visité des parcs d’Indianapolis lors d’activités de promotion de l’équipe. Mathurin a aussi pris part au camp de basket de l’ancien des Kings, en compagnie de plusieurs coéquipiers.

« Tyrese est vraiment une bonne personne, a dit l’athlète de Montréal-Nord. On se côtoie beaucoup depuis le jour du repêchage. On parle d’à quel point on a hâte de jouer ensemble. On sait qu’on est là pour s’aider, s’entraider, s’améliorer. On bâtit une chimie en vue de la saison. »

En trois matchs en Ligue estivale, Mathurin a inscrit en moyenne 19,3 points, quatre rebonds et 1,3 vol, avec un taux de succès de 38,5 % pour les tirs de trois points. Tout cela en 22,4 minutes de jeu, en moyenne.

Sa touche de longue distance pourrait d’ailleurs être un de ses grands atouts, sur les terrains de la NBA.

Les tirs de trois points sont une de mes forces. Mon jeu en défense aussi. Ce sont des choses que je peux apporter à l’équipe dès le premier match.

Bennedict Mathurin

Mathurin a également eu de bons mots pour la capitale de l’Indiana.

« C’est bien, c’est vraiment différent d’où j’ai vécu auparavant, a dit Mathurin, qui est passé par la NBA Academy de l’Amérique latine, à Mexico, et par l’Université de l’Arizona.

« Il y a beaucoup de bons restaurants et les partisans m’ont très bien accueilli. Ça se passe très bien. »

Mathurin a brillé pendant deux saisons avec les Wildcats.

Joueur de l’année de la section Pac-12, Mathurin a bonifié sa moyenne de points par match de 10,8 à 17,7, de sa saison recrue à la deuxième.

Il a grandi dans le même coin de la métropole que son bon ami Luguentz Dort, joueur important avec le Thunder, depuis trois ans.

Les autres Québécois du circuit Silver sont Chris Boucher et Khem Birch, des Raptors.

Depuis 2014, l’Indiana a été battu au premier tour cinq ans de suite, n’atteignant pas les séries lors des autres occasions.

La formation a vécu en 2021-22 sa pire saison depuis le milieu des années 1980, un rendement de 25-57.

L’Indiana a connu bien du succès dans les années 1990 grâce à Reggie Miller et Mark Jackson, notamment.

Le camp de l’équipe s’étend jusqu’à mardi.

Après des matchs à l’étranger face aux Hornets et aux Knicks, les 5 et 7 octobre, les Pacers vont disputer un match intraéquipe le 9 octobre, au Gainbridge Fieldhouse.

Ils vont ensuite recevoir les Knicks et les Rockets, les 12 et 14 octobre.

Leur saison régulière va débuter le 19 octobre à la maison, contre Washington.