Les Celtics de Boston allaient affronter le Heat de Miami avec seulement huit joueurs, le minimum demandé par la NBA, dimanche soir. Sauf que le Heat n’en avait pas bien plus.

Le match opposant les Celtics au Heat a été reporté, pas parce que la troupe de Boston a rayé de la formation sept joueurs en raison des protocoles de santé et sécurité de la NBA, mais bien en raison des inquiétudes dans le camp du Heat.

Le Heat a appris, plus tôt dimanche, que l’arrière Avery Bradley ne serait pas disponible pour le match en raison des protocoles liés à la COVID-19. L’équipe floridienne a effectué un traçage de contacts étroits et le processus était encore en cours dimanche après-midi.

La ligue a décidé de reporter le match, annonçant la décision environ deux heures avant le coup d’envoi.

Après avoir rayé les sept joueurs, en ajoutant les deux qui sont déjà blessés, les Celtics n’auraient eu que huit joueurs disponibles pour cet affrontement.

La NBA n’a même pas permis le Heat d’arriver à ce total. L’équipe est restée à Boston pendant la fin du processus de traçage et elle doit jouer contre les 76ers de Philadelphie, mardi et jeudi. Les 76ers ont aussi des ennuis liés au virus et ils n’ont joué qu’à sept joueurs, samedi, dans un revers contre les Nuggets de Denver.

La NBA et l’Association des joueurs de la NBA ont déjà trouvé une façon de conclure la dernière saison dans un environnement protégé à Walt Disney World, où aucun joueur n’a été déclaré positif à la COVID-19 et où aucun match n’a été reporté.

Il s’agit de la deuxième partie de la NBA à être reportée cette saison. Un duel entre le Thunder d’Oklahoma City et les Rockets de Houston, le 23 décembre, avait été remis parce que les Rockets n’avaient pas assez de joueurs admissibles.

Les Celtics ont rayé de la formation Jaylen Brown, Javonte Green, Semi Ojeleye, Jayson Tatum, Tristan Thompson, Grant Williams et Robert Williams, dimanche, en raison des protocoles. Aucune autre équipe n’a été plus affectée cette saison en raison du virus, mais ça ne veut pas dire que ces joueurs ont été déclarés positifs à la COVID-19.

Ça pourrait d’ailleurs être le cas de Bradley, qui a été rayé de la formation, mais qui n’a pas reçu un test positif. Bradley, qui s’est joint au Heat pendant la saison morte, a décidé de ne pas jouer avec les Lakers de Los Angeles lorsqu’ils ont pris part aux affrontements dans l’environnement protégé. Il avait cité les problèmes de respiration de son enfant pour motiver sa décision.