Si les Bucks veulent égaler la finale de la NBA à deux gains de chaque côté, mercredi, le succès passera par leur supervedette, Giannis Antetokounmpo, mais dépendra aussi de l’apport de Khris Middleton.

« En l’évaluant comme adversaire, ce qui ressortait le plus, ce sont ses qualités de tireur. Très talentueux pour réussir des tirs peu évidents, a dit l’entraîneur Mike Budenholzer, qui a dirigé Atlanta pendant cinq saisons, avant d’entrer en poste à Milwaukee, en mai 2018.

« Depuis que je le côtoie chaque jour, il faut ajouter son éthique de travail et son professionnalisme.

« Au niveau du basket comme tel, ses progrès comme fabricant de jeux et comme passeur ont été des éléments clés de notre croissance. Je dirais aussi qu’il est sous-estimé en défense. Il anticipe vraiment bien. »

Middleton a inscrit en moyenne 20,4 points cette saison. Depuis le début de la finale, il a obtenu 29, 11 et 18 points.

Par ailleurs, Budenholzer est conscient que Devin Booker devrait se replacer après un match numéro 3 où il n’a fourni que 10 points.

PHOTO MARK J. REBILAS, USA TODAY SPORTS

Devin Booker (1)

« Il est un excellent joueur, mais c’est un être humain, a dit le natif de l’Arizona. Nous savons qu’il faudra redoubler d’ardeur, parce qu’il voudra se reprendre. C’est sûr que nous essayons des petites choses subtiles pour le contrer, mais c’est avant tout un travail d’équipe. »

Le leader des Suns, Chris Paul, a été questionné sur comment il croit que Booker va réagir, après ce match où il a été moins productif.

PHOTO MATT YORK, AP

Chris Paul, à droite

« Ce qui est plus pertinent, c’est le sentiment dans l’équipe, a dit le vétéran de 36 ans. Le basket, ce n’est pas le golf ou le tennis. Nous sommes tous dans le même bateau.

« Personne n’a aimé perdre le troisième match, et c’est normal. Le sentiment est que nous pouvons faire mieux. Nous utilisons le temps entre les rencontres pour nous préparer, et nous allons être prêts. »

Chez les Bucks, il y a une belle chimie entre les joueurs de soutien P. J. Tucker et Pat Connaughton.

« J’aime vraiment Pat, a dit Tucker, qui en est à son quatrième club dans la NBA. Il faut un gars comme ça dans une équipe. Il a un rôle à peu près essentiel, vous savez ?

« Il est très débrouillard et n’hésite pas à se salir les mains. Il va chercher des rebonds offensifs, il va aller partout. Il donne toujours son mille %. C’est plus rare qu’on pense.

« Et il aime le café comme moi, alors on partage ce côté-là aussi. »

Connaughton a fait écho aux mêmes sentiments.

« Lui et moi, ça se passe comme sur des roulettes sur le terrain, a dit l’ancien de Notre Dame. Nous avons le même genre de ténacité, et il est extraordinaire dans le vestiaire.

« Pour le café oui c’est un de ces trucs, mais ça vaut pour la bouffe en général. Il connaît des places un peu partout dans la ligue, parce qu’il est là depuis plus longtemps que moi.

« Je lui ai fait part de tel ou tel endroit et il a aimé ça. À Milwaukee on a le même café préféré, le Rocket Fuel, chez Alderaan. Je lui ai parlé de telle ou telle place pour déjeuner. La semaine dernière à Phoenix, il m’a amené un sandwich d’un de ses endroits favoris là-bas.

« On partage d’aimer découvrir des endroits méconnus, ici et là. P. J. est un grand ami. Il est vraiment un bon gars et un excellent coéquipier. »

Le cinquième match de la série aura lieu samedi, à Phoenix.