(Orlando) Le meneur de Miami Goran Dragic, qui souffre d’une aponévrose plantaire, a jugé lundi qu’il avait « peu de chances » de jouer le match N.4 de la finale NBA contre les Lakers, mardi, même s’il assure « aller mieux » et « faire des progrès ».

« Vu comment je me sens actuellement, les probabilités que je joue sont faibles, mais le personnel médical m’a dit que cela pouvait changer d’un jour sur l’autre », a déclaré Dragic lors d’une interview virtuelle, où il est apparu très affecté par la situation.

Ça fait très mal

« Je fais tout ce que je peux. Ça va mieux que lorsque cela s’est produit (au match N.1). Mais nous verrons. Je n’ai pas de date de retour. Je ressens une grosse douleur. Je ne veux pas être un maillon faible pour l’équipe », a ajouté le Slovène, dont les 19,9 points de moyenne en séries éliminatoires en font un élément clé de l’attaque du Heat.  

Il a par ailleurs révélé s’être déjà blessé à la plante du pied gauche contre Milwaukee et Boston, lors des deux précédents tours, mais que cela ne l’avait pas empêché de jouer. « C’était déjà endommagé, ça a déjà craqué. Donc c’était déjà en mauvais état », a-t-il confié.

« La seule chose que je peux faire en ce moment est de bien prendre mes traitements. Ça fait quatre jours que ça s’est produit, on verra comment ça va évoluer. C’est juste une question de confort, si je peux pousser sur ma jambe », a-t-il poursuivi.

La situation est en tout cas difficile à vivre : « Je veux être avec mes coéquipiers. J’ai travaillé toute ma carrière, depuis 12 ans dans la NBA pour vivre ces moments. C’est dur. La plupart du temps, je demande au gars au-dessus de nous pourquoi il fallait que ça arrive maintenant ».

Bam Adebayo plus optimiste

De son côté, Bam Adebayo n’a pas établi de probabilité quant à un éventuel retour sur le parquet pour le match N.4, mais un optimisme a affleuré dans son attitude, même si l’incertitude demeure.

« Je vais mieux. Tout dépend du personnel médical. J’essaye de revenir le plus vite possible, mais les médecins veulent s’assurer que je ne prends pas de risque et que je suis prêt à jouer », a-t-il dit.  

« C’est vraiment au jour le jour. Demain il est possible que je joue, mais il est aussi possible qu’ils me disent “non” » a ajouté l’intérieur, assurant que cette blessure, également contractée lors du match N.1 mercredi dernier, n’avait rien à voir avec celle à une épaule qu’il s’est faite plus tôt en séries éliminatoires.

Lui aussi dit devoir faire avec une douleur. « C’est près du cou, donc près du cerveau, c’est donc plus sérieux que de se tordre une cheville. Les médecins veulent vraiment s’assurer que je sois à 100 % », a conclu Adebayo.