Les contestations de la part des entraîneurs sont de retour dans la NBA et sont là pour rester.

À la suite de la recommandation du comité de compétition du circuit, le bureau des gouverneurs de la NBA a voté jeudi en faveur de garder les contestations des entraîneurs. Cette option avait été mise en place la saison dernière dans le cadre d’un essai d’un an.

Les entraîneurs ont effectué 700 contestations la saison dernière, incluant les séries. Les décisions ont été renversées 308 fois, pour un taux de succès de 44 %.

Le bureau des gouverneurs a aussi approuvé jeudi un plan pour permettre aux équipes de pouvoir compter sur 15 joueurs actifs dans leur formation les soirs de match, comparativement à 13 par le passé. Cette décision est liée aux risques concernant la pandémie de COVID-19 et au fait qu’il est possible que certains joueurs doivent être placés en isolement.

La ligue a ajusté deux éléments des règles de contestation comparativement à la saison dernière. Les équipes ne pourront plus contester une décision si elles ont été punies pour avoir retardé le match avant de demander la vérification vidéo et la fenêtre pour décider si l’entraîneur veut contester ou non une décision commencera seulement quand les arbitres auront rendu une décision finale sur le jeu.

Les règles au sujet des contestations pourront continuer d’être ajustées, au besoin.

L’option de contester une décision n’a pas été un ajout particulièrement populaire la saison dernière. Les équipes doivent avoir encore un temps d’arrêt à leur disposition pour contester une décision, elles sont limitées à une contestation par match, peu importe le résultat de la révision, et elles conservent leur temps d’arrêt seulement si elles remportent la contestation.

« Je ne suis pas très fervent des reprises, a dit l’entraîneur-chef des Pelicans de La Nouvelle-Orléans, Stan Van Gundy, qui était analyste à la télévision la saison dernière. Nous avons une stratégie. Mes adjoints ont fait des recherches et je crois que nous avons une bonne idée du moment opportun pour employer ou non une contestation. »