Le Montréalais Chris Boucher a bien profité de la pause des activités dans la NBA.

Le joueur des Raptors de Toronto a pris près de 7 kg de muscles (15 lb) et affiche donc un poids d’environ 97 kg (215 lb), pour 1,98 m (6 pi 6 po).

« J’ai trouvé un moyen de devenir plus fort et de le rester, a-t-il confié. C’est dur quand vous sentez que vous travaillez dur et que vous ne voyez pas de changement. J’ai trouvé des moyens de gagner un peu de poids toutes les semaines ou toutes les deux semaines. »

Boucher a soigneusement suivi ses calories à l’entraînement et il a veillé à les reprendre en mangeant.

« Il y avait beaucoup de choses que je ne comprenais pas sur la nutrition. Durant la pandémie, j’ai pris le temps de me concentrer sur ces choses-là », a-t-il expliqué.

Les Raptors doivent se rendre à Orlando, en Floride, jeudi, faisant partie des 22 clubs de la relance de la NBA au Walt Disney World Resort.

Ils reprendront l’entraînement habituel quand ils auront satisfait aux protocoles des tests en lien avec la pandémie de COVID-19. Ils disputeront leur premier match officiel de la relance le 1er août contre les Lakers de Los Angeles.

« Un mal pour un bien »

La mise en pause de la NBA aura aussi eu un bon côté pour Oshae Brissett, nouveau papa.

Le Torontois de 22 ans aurait pu être en train de faire partie d’un autre long parcours des Raptors en séries éliminatoires si la COVID-19 n’avait pas frappé à la mi-mars.

PHOTO DAN HAMILTON, ARCHIVES USA TODAY SPORTS

Oshae Brissett

Mais Brissett est resté auprès de sa conjointe Ieesa Callum, qui était enceinte. Il a pu assister à la naissance de leur fille Ellai Aria, le 28 mai. Et depuis, il est là pour la voir grandir.

« C’est un mal pour un bien, a dit Brissett. J’ai pu passer du bon temps avec elle et être avec elle, apprendre les premières étapes de sa vie, en quelque sorte. C’est génial. »

Les Raptors pourraient se trouver en Floride — une zone chaude pour le coronavirus — pour les trois prochains mois. La famille ne serait admise qu’après le premier tour des séries éliminatoires, soit à compter du 1er septembre.

« Cette occasion que nous avions de revenir ici en équipe, j’allais embarquer, quelles que soient les circonstances, a dit Brissett. C’est dur de quitter ma fille, mais avec FaceTime et tout ça, j’appelle tout le temps. Je suis au téléphone avec elle, je lui parle. »

Ce n’était pas une décision difficile de partir, mais monter dans l’avion et dire au revoir, ça, c’était difficile.

Oshea Brissett

Ellai Aria est bien entourée.

« Les familles jamaïcaines sont nombreuses, a-t-il lancé en riant lors d’une discussion sur Zoom, lundi. Elle a un tas de soutien, c’est sûr. C’est pourquoi je ne suis pas trop inquiet. Je sais qu’elle va être aimée et prise en charge au même titre que si j’étais là. »

Brissett prévoit de suivre attentivement les protocoles en Floride. « Je vais tout faire pour me tenir le plus loin possible du virus, parce que je dois penser à ma fille », a-t-il déclaré.