Bobby Cox a encore les habitudes de quelqu'un qui a passé sa vie dans le baseball.

Cox, qui a pris sa retraite l'an dernier après 29 ans comme entraîneur-chef, dont 25 à Atlanta, regarde encore tous les matches des Braves. Et celui qui détient le record de tous les temps pour les expulsions a encore le goût de contester, quand les officiels rendent une décision défavorable aux Braves. La différence est qu'il n'y a plus d'arbitres pour entendre ses protestations.

«Juste ma femme», dit Cox en riant.

Cox sera de retour sur le terrain, vendredi soir, alors que l'organisation va retirer son numéro 6 avant un match face aux Cubs. Cox, 70 ans, sera aussi intronisé au Panthéon de l'équipe.

«Ça me touche beaucoup, a mentionné Cox. Je me sens à la fois humble et emballé. Un honneur comme ça, c'est tout ce que vous pouvez demander.»

Cox rend parfois visite à son successeur Fredi Gonzalez, un ancien adjoint qui en est à sa première saison aux commandes de l'équipe. Les Braves dominent le classement du quatrième as dans la Ligue nationale; dans leur section, la pente est plus abrupte, les fulgurants Phillies menant par huit matches et demi.

«Je suis extrêmement fier de Fredi, de son personnel et de l'équipe, a dit Cox. Ils jouent au baseball de la bonne façon et ils donnent leur maximum. Vous ne pouvez pas espérer mieux.»

En tant que conseiller, Cox reste associé de près au club. Gonzalez dit avoir de ses nouvelles tous les trois ou quatre jours.

«Ce qui est bon, c'est que je reste très actif, a confié Cox, qui se dit heureux. Je vais ici et là pour telle oeuvre de charité, je fais une conférence de temps en temps. Ça me garde occupé, et je trouve aussi le temps de me rendre au stade pour ma dose de baseball.»

Le numéro de Cox sera le troisième retiré par les Braves en trois ans après le 31 de Greg Maddux, en 2009, et le 47 de Tom Glavine l'an dernier.

Cox a été l'entraîneur-chef des Braves de 1978 à 1981, et de 1990 à 2010. Il a dirigé les Jays de 1982 à 1985 puis a travaillé comme directeur-gérant des Braves, avant son retour dans l'abri.