Les températures froides ne dérangent pas le receveur des Yankees de New York Russell Martin.

Cela signifie qu'il peut porter des gants, et que les gens ne vont pas regarder les ongles de sa main droite.

Une manucure a peint ses ongles orange et Martin a ajouté des taches blanches afin d'aider les lanceurs à voir les signaux à partir du monticule.

«Il y a certaines personnes qui ont de la difficulté à voir les signes, a indiqué Martin. Je ne veux pas qu'il se trompe et qu'il lance une balle rapide quand je m'attends à recevoir une balle courbe. Ce n'est pas agréable de recevoir un tir à 95 milles à l'heure en plein visage.»

Martin, qui est né à Toronto et a grandi à Chelsea, au Québec, était au Rogers Centre mardi, alors que les Yankees amorçaient une série de deux matchs contre les Blue Jays.

Martin, qui avait passé l'ensemble de sa carrière avec les Dodgers de Los Angeles, a signé un contrat avec les Yankees l'hiver dernier en tant que joueur autonome. Il a participé à tous les matchs de son équipe cette saison sauf un. Avant le match de mardi, il avait une moyenne de ,289 avec quatre circuits et 11 points produits.

Il a subi une chirurgie arthroscopique en décembre afin de réparer une petite déchirure au ménisque dans son genou droit. Même s'il a été en mesure de s'entraîner au cours de la saison morte, il a connu des difficultés avec son genou lors du camp d'entraînement.

«Tôt ce printemps, je ne me sentais pas à 100 pour cent, a-t-il dit. Je ne pouvais pas me déplacer comme je le voulais, particulièrement quand j'étais accroupi.

«Je n'ai pas forcé les choses. J'ai pris mon temps. Éventuellement, mon genou s'est délié et j'ai commencé à me sentir de mieux en mieux.»

Lors de son enfance, Martin a toujours espéré avoir la chance de jouer avec ou contre les Expos de Montréal, mais ils ont déménagé à Washington après la saison 2004 et il a fait ses débuts dans les majeures en 2006.

Évoluant maintenant dans la section Est de l'Américaine, il aura la chance de jouer régulièrement au Canada cette saison. Les Yankees disputeront neuf matchs à Toronto.

Cela va le ramener au Rogers Centre souvent et lui rappeler des souvenirs.

«Ça me ramène dans le temps, regarder Joe Carter frapper le circuit gagnant contre les Phillies (pour remporter la Série mondiale en 1993), a-t-il raconté. L'ambiance n'est pas pareille quand tu franchis la frontière. Je me sens à la maison.»