Mark Buehrle a réussi le premier match parfait en cinq ans dans les ligues majeures, jeudi, guidant les White Sox de Chicago vers un gain de 5-0 aux dépens des Rays de Tampa Bay.

Buehrle (11-3) a profité d'un beau jeu défensif du voltigeur de centre DeWayne Wise, en début de neuvième, pour préserver son match parfait - et le blanchissage.

Wise avait été inséré en défensive au début de la manche et, quand Gabe Kapler a cogné une flèche profondément au champ centre-gauche, Wise a sprinté, a sauté et a saisi la balle au-delà de la clôture pour priver Kapler d'un circuit. Wise a presque échappé la balle après avoir donné contre la clôture, mais il l'a saisie avec sa main gauche, puis a réussi à la garder dans sa main en tombant.

«J'espérais que la balle demeure dans le stade, qu'il ait la chance de la capter, a dit Buehrle. Je sais que les gars faisaient tout en leur possible pour préserver le match sans point ni coup sûr, le match parfait, peu importe.»

«J'étais avec les Braves en 2004 quand Randy Johnson a réussi un match parfait (avec les Diamondbacks), alors j'ai maintenant vécu les deux côtés, a dit Wise. C'est probablement le meilleur attrapé que j'ai réussi, en tenant compte des circonstances.»

Michel Hernandez a été retiré au bâton puis, avec les partisans qui scandaient le nom de Buehrle, Jason Bartlett a frappé un roulant à l'arrêt-court comme dernier retrait de la rencontre. Buehrle a ensuite été rejoint par ses coéquipiers en liesse.

«Je ne sais pas si je le réalise encore, a ajouté Buehrle, qui a reçu un appel de félicitations du président américain Barack Obama - un partisan des White Sox. Nous avons un court vol à prendre pour Detroit (où les Sox amorceront une série vendredi). Je suis sûr qu'il y aura une atmosphère de célébration un peu plus tard.»

Il s'agissait d'un deuxième match sans point ni coup sûr pour Buehrle, qui avait signé l'exploit une première fois le 18 avril 2007, dans un gain de 6-0 face aux Rangers du Texas.

«J'ai acheté des montres à tout le monde après la première fois. C'est un match sans point ni coup sûr qui m'a coûté cher, a mentionné Buehrle. Mais celui-là coûtera probablement encore plus cher.»

C'était le 18e match parfait de l'histoire du baseball majeur, et le premier depuis celui de Randy Johnson, avec l'Arizona, contre les Braves d'Atlanta le 18 mai 2004.

Buehrle n'avait pas eu besoin de jeu spectaculaire avant la neuvième. En quatrième, Evan Longoria a cogné une flèche directement dans les mains de l'arrêt-court Alexei Ramirez. En huitième, le troisième but Gordon Beckham n'a pas eu à se déplacer pour capter la flèche de Pat Burrell.

Buehrle a amené cinq fois le compte à trois balles. Il a effectué 116 tirs, dont 76 ont été des prises. Il a retiré six frappeurs au bâton, devant une foule de 28 036 personnes au U.S. Cellular Field.

L'épouse de Buehrle, Jamie, a assisté à l'exploit sur place, dans les sièges près du marbre, avec leur fille de quatre ans Brooklyn.

«Je suis tellement fière de mon mari, c'est incroyable, a t-elle dit. Il n'arrête jamais de me surprendre. Il accomplit toujours de plus en plus de choses dans sa carrière.»

Scott Kazmir (4-6) a accordé cinq points et cinq coups sûrs en six manches. Il a notamment alloué un grand chelem à Josh Fields et un double à Ramirez.