Bo Bichette s’est installé dans le rectangle du frappeur pour affronter son coéquipier Jose Berrios dans la première séance au bâton des Blue Jays de Toronto au camp printanier.

Alors que les activités de la journée touchaient à leur fin, les joueurs, les entraîneurs et le personnel de l’équipe se sont rassemblés derrière le marbre du centre de développement des joueurs des Blue Jays pour assister à l’affrontement.

Après une belle confrontation après plusieurs présences au bâton, Bichette a réussi une claque dans le champ gauche. Après quelques instants, un entraîneur a crié « fausse balle » ce qui en a fait rire plusieurs.

L’arrêt-court des Blue Jays a aussi ri, mais autrement Bichette a été concentré tout au long du camp cette année. Il a travaillé avec son père, Dante Bichette, accessoirement ancien joueur du Baseball majeur, et avec l’ancien arrêt-court des Blue Jays Troy Tulowitzki lors de la saison morte.

La chose qu’il l’a le plus marqué de travailler avec Tulowitzki ?

« Probablement son éthique de travail, mais non seulement pour la quantité d’heures, mais l’intensité de celles-ci, a lancé la progéniture de Dante Bichette. Aussi, le fait de ne pas accorder d’importance à ce qu’on ressemble, mais juste de compléter le boulot.

Donc je me concentre sur un paquet de trucs simples. Je sais que ça peut sonner stupide, mais attraper la balle et faire de bons lancers au lieu du, vous savez, essayer d’avoir l’air gracieux.

Bo Bichette

Bichette, âgée de 24 ans, n’est pas prêt à dire qu’il doit travailler plus intelligemment que plus fort.

« Pour être franc, c’est un peu des deux, a analysé Bichette. Tu dois mettre beaucoup d’heures de travail, mais de la façon la plus intense possible. »

Ce n’est pas comme si Bichette a manqué d’intensité en 2021.

Il a été nommé sur l’équipe d’étoiles de l’Américaine la saison dernière grâce à ses 191 coups sûrs (un sommet dans l’Américaine), sa moyenne de ,298 au bâton, ses 29 circuits et ses 102 points produits.

Pour Bichette, travailler plus fort c’est aussi pour remercier ses coéquipiers.

« Je crois que c’est ce que font les meilleures équipes, elles sont plus préparées que quiconque, a-t-il ajouté. Ils vont toujours s’entraîner, même lorsqu’ils se sentent fatigués. C’est le genre de standard auquel on veut se tenir. »

Bichette a connu des difficultés en défensive l’an dernier. L’arrivée du joueur de troisième but Matt Chapman devrait l’aider dans cet aspect du jeu.

« Une chose que fait Chapman, c’est de jouer dans l’espace entre le troisième but et celle couverte par l’arrêt-court. Donc nous pouvons toujours replacer Bo un peu plus dans l’axe », a noté le gérant des Blue Jays, Charlie Montoyo.

Bichette a réussi un coup sûr dans la défaite des Blue Jays de 8-4 contre les Tigers de Detroit à Dunedin, vendredi.