(Los Angeles) Le lanceur des Dodgers de Los Angeles Trevor Bauer ne sera pas accusé à la suite d’allégations selon lesquelles il aurait battu et agressé sexuellement une femme qu’il a rencontrée par les réseaux sociaux.

Les procureurs au dossier ont été incapables de prouver les dires de la femme de San Diego hors de tout doute raisonnable, ont expliqué les autorités du comté de Los Angeles.

Le Baseball majeur a placé Bauer en congé payé le 2 juillet sous la politique de violence conjugale, d’agression sexuelle et de maltraitance des enfants.

La femme, âgée de 27 ans au moment des faits, a accusé Bauer de l’avoir étranglée jusqu’à ce qu’elle perde connaissance, de l’avoir frappée à plusieurs reprises et d’avoir eu des relations sexuelles anales avec elle sans son consentement lors de deux rapports sexuels.

Bauer s’est exprimé publiquement pour la première fois depuis que les allégations ont été dévoilées, mardi. Dans une vidéo de sept minutes publiée sur YouTube, l’homme de 31 ans réfute férocement les dires de la femme.

Il affirme qu’ils ont eu des relations sexuelles agressives à la demande de la femme et qu’il s’en en tenu à ce qui avait été convenu au départ. Le lanceur raconte que les deux soirées qu’ils ont passées ensemble se sont terminées avec des discussions amicales.

« Les gestes affreux qu’elle a décrits ne se sont simplement jamais passés », a-t-il clamé.

Le lanceur a mentionné dans sa vidéo qu’il n’aborderait pas tous les « mensonges ou récits incorrects » de la femme, selon ses mots, mais il a nié l’avoir frappée au visage et dans les parties intimes.

Il affirme aussi qu’il n’y a jamais eu de relations sexuelles anales.

Les avocats de Bauer avaient déjà indiqué que les relations entre leur client et la femme en avril et mai 2021 étaient consensuelles.

Le Baseball majeur et la police de Pasadena ont enquêté sur ces allégations. Le service de police a finalement transféré le dossier au bureau du procureur du comté de Los Angeles.

Les procureurs ont examiné la possibilité de déposer des accusations d’agression grave, de sodomie sur une personne inconsciente et de violence domestique.

Après avoir examiné les preuves matérielles, les déclarations des témoins et les procédures judiciaires, au cours desquelles la femme a demandé une ordonnance restrictive, les procureurs ont déterminé que les preuves étaient insuffisantes pour obtenir une condamnation.