MLB Des joueurs étoiles freinés par les blessures

Pendant les premières semaines de la saison 2021, Mike Trout a semblé aussi dominant que par le passé et Jacob deGrom dominait au monticule.

Ça aurait été bien de voir ce qu’ils auraient pu accomplir sur une saison complète, mais ça n’arrivera pas : les deux sont tenus à l’écart en raison de blessures.

Le temps de jeu pourrait bien être déterminant quand viendra le temps de décerner les honneurs individuels à la fin du calendrier. Trout frappe pour ,333 avec huit circuits et une moyenne de présence/puissance de 1,090. Son nom a toutefois été inscrit à la liste des blessés mardi dernier en raison d’une élongation musculaire au mollet.

DeGrom avait une moyenne de points mérités de 0,68 après six départs, mais il n’a lancé qu’une seule fois en mai en raison de raideurs aux muscles latéraux. Il devrait être de retour ce mardi.

Mis à part Trout, plusieurs récents récipiendaires du titre de joueur par excellence ont été tenus à l’écart en raison de blessures cette saison, dont Jose Altuve, Cody Bellinger, Christian Yellich et Giancarlo Stanton. Les jeunes étoiles Fernando Tatis fils et Juan Soto ont aussi dû s’absenter.

La bonne nouvelle est que ces joueurs n’ont habituellement pas besoin de trop de temps pour retrouver leur rythme. En quatre rencontres depuis que son nom a été retiré de la liste des joueurs non disponibles en raison de la COVID-19, Tatis a frappé 11 coups sûrs, dont quatre circuits, et produit 12 points.

La jeune vedette des Padres de San Diego, qui a aussi été ennuyée par des problèmes à l’épaule plus tôt cette saison, compte 13 circuits à sa fiche, deux de moins que le meneur des Majeures, Ronald Acuna fils.

Les Padres viennent d’ailleurs de remporter les neuf matchs de leur plus récent séjour à domicile et devancent les Dodgers de Los Angeles — vainqueurs à leurs sept dernières sorties — par un match au sommet de l’Ouest de la Nationale.

De manquer des matchs ne veut toutefois pas dire que vous ne serez pas considéré pour les titres de joueur par excellence dans une ligue ou l’autre. Après tout, Trout n’avait joué que 134 rencontres quand il avait été élu en 2018, tandis que Mookie Betts n’en avait disputé que 139 l’année précédente.

Il faut d’ailleurs remonter à 2007 pour trouver le dernier joueur par excellence à avoir joué 162 rencontres : Jimmy Rollins, des Phillies de Philadelphie.

Où ça, les lanceurs dominants ?

On parle — avec justesse — des performances dominantes au monticule et de l’absence de coups sûrs, mais il y a tout de même eu quelques performances offensives dignes de mention au cours de la dernière semaine.

Les White Sox de Chicago ont d’abord vaincu les Twins du Minnesota 16-4 lundi ; les Rays de Tampa Bay ont rossé les Orioles de Baltimore 13-6 le lendemain ; les Giants de San Francisco ont tabassé les Reds de Cincinnati 19-4 ; tandis que vendredi, les Braves d’Atlanta ont humilié les Pirates de Pittsburgh 20-1 et que les Padres ont culbuté les Mariners de Seattle 16-1.

Au cours d’une semaine marqués par deux autres matchs sans point ni coup sûr — ceux de Spencer Turnbull, des Tigers de Detroit, et de Corey Kluber, des Yankees de New York —, deux frappeurs ont connu des matchs de trois circuits, soit Miguel Sano (Twins) et Jesse Winker (Reds).

Au cours de ce match, remporté 9-4 par les Reds contre les Brewers de Milwaukee, Winker a frappé quatre coups sûrs en autant de présence au bâton en plus de soutirer un but sur balles.

Trois retraits

Les triples jeux sont rarissimes. Ils le sont encore plus quand l’issue du match est à l’enjeu.

Les Yankees et les White Sox étaient à égalité 1-1 en début de neuvième, vendredi, quand le club de Chicago a placé des coureurs aux premier et deuxième avec aucun retrait. Andrew Vaughn s’est présenté au bâton, mais il a frappé un roulant au troisième sac. Les Yankees ont inscrit un triple jeu 5-4-3 pour mettre fin à la menace.

Les locaux ont marqué un point à la demi-manche suivante pour inscrire la victoire à leur fiche.