(Miami) En séries pour la première fois depuis 2003, les Marlins sont vus comme un groupe de jeunes joueurs qui ont peiné à mériter assez de victoires pour atteindre cette étape.

Il est vrai que l’adversaire a inscrit 41 points de plus que Miami, cette saison.

Peu importe : même si l’aventure ne dure qu’une ronde au Wrigley Field, les Marlins ont le sentiment d’entamer un nouveau chapitre, après bien des années difficiles.

Trois ans après le chambardement initié par le chef de la direction, Derek Jeter, le club a plusieurs bons jeunes bras et un solide réseau de filiales.

Un an après une campagne de 105 revers, les Marlins vont se mesurer à partir de mercredi aux champions de la section Centrale, les Cubs de Chicago (en formule deux de trois).

« L’an dernier, nous avions l’impression d’être perdus sur un bateau au milieu de l’océan, a dit le gérant Don Mattingly. Cela dit, nous savions qu’il y avait de la terre ferme quelque part. Il faut avoir confiance. C’est la raison pourquoi ça fait beaucoup de bien d’avoir eu de bons résultats. »

Et le soutien semble se répandre : lundi, on voyait une casquette des Marlins sur la tête de Brian Flores, l’entraîneur-chef des Dolphins de Miami.

Peu s’attendaient à voir les Marlins en séries, d’autant plus qu’une éclosion de la COVID-19 a presque mis fin à leur saison, après seulement trois matchs. Il a fallu 174 mouvements de personnel, mais les Marlins ont montré eu une fiche gagnante pour la première fois depuis 2009.

Et en fin de saison, le club a dû disputer 28 matchs en 24 jours. Au moins, ce n’est pas sur eux que va reposer la pression, à Chicago.

« Nous sommes détendus parce que nous n’avons rien à perdre, a dit le stoppeur Brandon Kintzler. Nous jouons avec l’argent du casino. Nous sommes dangereux. Nos lanceurs partants se comparent bien avec ceux de n’importe quelle équipe. »

Les droitiers Sandy Alcantara, Pablo Lopez et Sixto Sanchez pourraient faire pencher la balance dans une courte série.

« Nos gars ont d’excellents répertoires, a dit Mattingly. Si ça clique, vous ne voulez pas avoir à les affronter. »