(Granby) Jacques Doucet a été la voix des Expos de 1972 jusqu’à leur tout dernier match, en 2004. Et la voix française du baseball majeur, rappelons-le fièrement, est originaire d’ici, à Granby. Certes, Doucet rêve au retour du baseball à Montréal. Mais en attendant le grand jour, il n’est pas fier de voir joueurs et propriétaires se disputer sur la place publique pour l’amour de quelques malheureux dollars, même si on parle de millions.

Dites-moi Jacques, comment avez-vous vécu le confinement ?

Ma conjointe Corrie et moi, on est restés tranquilles à la maison. Corrie s’occupait du terrain et moi, je bricolais un peu. On a respecté les consignes, on n’a pas fait de folies. Le plus dur, en ce qui me concerne, ça a été d’être privé de baseball. Il y avait bien les vieux matchs à la télé, mais ça ne m’intéressait pas vraiment. Là, on commence à sortir et ça fait du bien. J’arrive du chalet de mon fils et ça a été très agréable.

Joueurs et propriétaires ont de la misère à s’entendre sur les modalités d’un retour au jeu. Avez-vous l’impression qu’on aura une saison de baseball ?

Je l’espère. Mais tu sais quoi ? Je suis révolté, totalement révolté, par ce qui se passe en ce moment. D’un côté, on a des athlètes millionnaires et de l’autre, des propriétaires milliardaires. Et pendant que plein de gens sont au chômage ou luttent contre la maladie, les athlètes et les propriétaires ne pensent qu’à leurs poches ! Je n’aime pas ça, j’ai honte !

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