Le président sortant des Blue Jays de Toronto, Paul Beeston, a dit qu'il n'allait pas discuter de l'avenir du directeur général Alex Anthopoulos, parce que ce dernier «aime toujours garder ses affaires privées et je pense que je dois respecter cela».

«À un moment donné, peut-être que je serai prêt à en parler. Mais présentement, je n'ai rien à dire à ce sujet», a déclaré Beeston mercredi, au cours d'une entrevue accordée à la station radiophonique Sportsnet 590 The Fan. «J'espère que ça se réglera.»

Anthopoulos, dont le contrat vient à échéance cette semaine, a évité les questions concernant sa situation contractuelle pendant son bilan annuel, lundi.

«Ce dossier sera traité en temps opportun, a-t-il alors indiqué. Aujourd'hui n'est pas le moment opportun.»

Il devra négocier avec le nouveau président Mark Shapiro, qui remplacera Beeston.

«Je ne dirai rien au sujet d'Alex, sauf pour dire que ses affaires sont privées», a ajouté Beeston.

Il a par contre admis qu'Anthopoulos est son poulain.

Anthopoulos, qui était adjoint au directeur général, a remplacé J.P. Ricciardi quand ce dernier a été congédié par Beeston en 2009. Il a aidé les Jays à atteindre la série de championnat de l'Américaine cette saison avec une série d'importantes transactions à la date limite des échanges.

«J'ai regardé cet homme prendre du galon, a indiqué Beston. C'est drôle de constater qu'après six ans, il est un peu dans la même situation que celle où un joueur se retrouverait, soit comme joueur autonome. Il arrive dans ses meilleures années. Il a beaucoup appris de ses erreurs. Nous avons tous fait des erreurs - certaines sont du domaine public, d'autres pas. Il a appris de tout ça et il ne commet pas la même erreur deux fois. Et il a du cran, il a tout ce qu'il faut.

«Alors est-il irremplaçable? Non. Mais est-il quelqu'un que vous souhaitez garder? Certainement. Pourquoi vous ne voudriez pas le garder? C'est comme vos joueurs étoiles: vous voulez les garder.»