Une saison qui s'annonçait prometteuse a bien mal commencé pour les Blue Jays de Toronto.

Le club a obtenu de gros noms pendant la saison morte, et on s'attendait à voir les Jays au plus fort de la lutte dans leur section. Ils se trouvent plutôt en dernière place dans l'Est de l'Américaine avec leur fiche de 11-21, avant de jouer contre les Rays en Floride, lundi.

Seuls les Astros et les Marlins avaient des fiches moins reluisantes au début de la journée, lundi. L'équipe torontoise venait de perdre huit fois en neuf matchs avant de battre Seattle 10-2, dimanche.

«Nous nous causons bien des ennuis en ce moment, c'est certain», a confié le gérant John Gibbons avant le match de dimanche.

Nous ne sommes qu'au début de mai, mais les chances des Jays d'atteindre les séries paraissent déjà minces.

L'équipe doit faire mieux dans à peu près tous les aspects du jeu. Les partants ont peiné, l'attaque a souvent été timide, la défense irrégulière et la relève médiocre.

Dans l'alignement partant de dimanche, un seul frappeur des Jays avait une moyenne au bâton supérieure à ,236, soit Rajai Davis (,277).

Les Jays ont été frappés par la malchance quant leur premier frappeur Jose Reyes a été blessé à la cheville - son absence a mis en lumière le manque de profondeur à l'avant-champ, en plus de priver l'équipe d'une excellente bougie d'allumage. L'arrêt-court s'est blessé à la mi-avril, et on pense qu'il devra rater trois mois d'action.

Jose Bautista et Edwin Encarnacion ont montré de la puissance. Le receveur J.P. Arencibia a bien amorcé la saison et Casey Janssen a livré la marchandise comme stoppeur, mais la liste des aspects négatifs a été plus imposante.

Les nouveaux noms ont déçu au monticule jusqu'ici. R.A. Dickey a une fiche de 2-5 et une moyenne de 5,36. Josh Johnson, qui est blessé au triceps, a un rendement de 0-1 et une moyenne de 6,86, tandis que Mark Buehrle a un dossier de 1-2 et une moyenne de 6,43.

Les Blue Jays étaient bien enthousiastes en commençant la saison, mais les sourires sont de plus en plus souvent remplacés par la frustration.

«Aussi dur que ça puisse paraître, je reste un grand optimiste, a dit Gibbons. Je connais le baseball, et je sais que les choses peuvent changer rapidement. C'est ce que nous disons depuis un bout de temps déjà et ce n'est pas encore arrivé, mais j'y crois encore.»