La poussière retombe tranquillement sur la dernière saison du baseball majeur et la victoire pour le moins dépaysante des Giants de San Francisco en Série mondiale. La prochaine étape: les emplettes des directeurs généraux sur le marché de l'autonomie qui, comme d'habitude, entraîneront un grand jeu de chaises musicales. Voici sept joueurs qui feront assurément parler d'eux.

JOSH HAMILTON, voltigeur, 31 ans

Équipe en 2012: Rangers


Josh Hamilton est sans contredit le meilleur joueur sur le marché. Il touchera donc le gros lot, mais pas nécessairement la somme astronomique qu'il aurait décrochée dans un monde idéal (n'ayez crainte, il pourra quand même payer ses factures). C'est que le principal intéressé visite souvent l'infirmerie et ses «démons» - la drogue et l'alcool - peuvent refaire surface sans avertissement. Les Brewers (Brasseurs) de Milwaukee seraient intéressés. Ironique, non?

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ZACK GREINKE, lanceur, 29 ans

Équipes en 2012: Brewers, Angels


La première chose qu'il faut savoir au sujet de Zack Greinke: il n'aime vraiment pas l'attention médiatique. S'il devait choisir, il préférerait sûrement la quiétude d'un plus petit marché, comme Tampa Bay. Mais voilà que le nom de Greinke figure au sommet de la liste des lanceurs partants qui profitent de l'autonomie complète. Un énorme contrat l'attend forcément... dans une grande ville comme Los Angeles, par exemple. Il devra s'y faire.

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MICHAEL BOURN, voltigeur, 29 ans

Équipe en 2012: Braves


Quand Michael Bourn «embarque sur les buts», il devient une menace évidente pour l'adversaire. La preuve? Le rapide voltigeur de centre, dont les qualités défensives ne font par ailleurs aucun doute, a récolté en moyenne 51 buts volés par saison, depuis 2008, avec les Astros de Houston et les Braves d'Atlanta. La vitesse, on l'aura compris, constitue son arme de prédilection. Avis aux directeurs généraux qui cherchent un premier frappeur vraiment dangereux autour du losange.

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ANIBAL SANCHEZ, lanceur, 28 ans

Équipes en 2012: Marlins, Tigers


Normalement, on n'aurait fort probablement pas évoqué le nom d'Anibal Sanchez parmi les lanceurs - voire les joueurs - autonomes particulièrement bien cotés de l'automne 2012. Une excellente fin de saison dans l'uniforme des Tigers de Detroit, assortie de solides performances en séries éliminatoires (1,77), aura toutefois grandement aidé la cause du Vénézuélien dans sa quête d'une lucrative entente à long terme. Entre Anibal Sanchez et Edwin Jackson? On choisit le premier.

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Photo: Reuters

Zack Greinke

B.J. UPTON, voltigeur, 28 ans

Équipe en 2012: Rays


Deuxième choix au repêchage amateur de 2002 derrière l'obscur lanceur Bryan Bullington, B.J. Upton promettait de faire des étincelles dans les majeures. Outre quelques soubresauts de brillance, Upton fait toujours attendre son «arrivée»... et rager les poolers! Un directeur général se laissera cependant tenter par le plein potentiel d'Upton qui, paraît-il, pourrait encore se matérialiser. Mais ça sent le mauvais contrat.

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KYLE LOHSE, lanceur, 34 ans

Équipe en 2012: Cardinals


Le droitier Kyle Lohse, comme une panoplie d'athlètes professionnels, semble avoir choisi le moment parfait pour connaître la meilleure saison de sa carrière (16-3, 2,86): tout juste avant de négocier un nouveau contrat. Les dirigeants des Cardinals de St. Louis, malgré une offre qualificative déposée en bonne et due forme, ont pratiquement lancé jeté l'éponge dans le dossier Kyle Lohse parce qu'ils savent pertinemment que celui-ci fera sauter la banque ailleurs.

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RUSSELL MARTIN, receveur, 29 ans

Équipe en 2012: Yankees

Passons au volet chauvin de cette chronique. Malgré une moyenne offensive décevante (,211), la valeur du Québécois Russell Martin reste bonne sur le marché. Il cogne la balle avec une puissance retrouvée (21 circuits en 2012) et les lanceurs des Yankees qui ont travaillé avec lui, notamment CC Sabathia, ont suffisamment apprécié l'expérience pour souhaiter son retour dans l'équipe. Les receveurs dans le «moule» de Martin ne courent pas les rues.

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Photo: AP

B.J. Upton