Gary Carter a été l'une des têtes d'affiche d'un groupe de jeunes joueurs ayant fait leurs classes dans les filiales des Expos, avec les voltigeurs Andre Dawson, Ellis Valentine et Warren Cromartie, et le joueur d'avant-champ Larry Parrish.

Ce groupe allait être au coeur d'un des meilleurs clubs du baseball à la fin des années 70 et au début des années 80, même si l'équipe a atteint les séries une seule fois, en 1981.

«Gary était un peu l'élément rassembleur de tout ça, s'est rappelé Dawson récemment. Il avait tellement d'énergie. Il a toujours eu un seul but: être dans la formation de départ à tous les jours, et contribuer le plus possible à faire gagner l'équipe.»

Carter a gagné le coeur des amateurs montréalais en apprenant un peu de français. Il se rendait toujours disponible pour les médias, ce qui a irrité certains coéquipiers. «Il était mal perçu par certains gars, a mentionné Dawson. Ils trouvaient que Gary aimait beaucoup les projecteurs, mais ce n'était pas ça. C'est juste qu'il avait tant d'énergie. Il parlait tout le temps aux médias, il était comme ça.

«Il s'entendait bien avec tout le monde, et il transmettait son enthousiasme aux jeunes joueurs. Comme moi, il a été blessé aux genoux, mais il se rendait jouer à l'une des positions les plus difficiles, sans se plaindre.»