L'ancien lanceur des Red Sox de Boston, Dennis «Oil Can» Boyd, prétend avoir lancé sous l'influence de la cocaïne dans «à peu près tous les stades de baseball» au cours de sa carrière de 10 ans.

«Il n'y a pas un stade où je ne suis pas demeuré éveillé jusqu'à 4h ou 5h du matin, en étant intoxiqué», a dit Boyd dans une entrevue radiophonique à Boston.

Boyd, âgé de 52 ans, a conservé une fiche de 78-77, avec une moyenne de points mérités par match de 4,04. En huit saisons chez les Red Sox, entre 1982 et 1989, il s'est forgé un dossier de 60-56. Dans ses deux dernières saisons à Montréal et au Texas, il a montré une fiche de 18-21.

«Plusieurs des meilleurs matchs que j'ai lancés dans le baseball majeur, je suis resté éveillé pendant toute la nuit. Je dirais les deux tiers des matchs.

«Et si j'avais été me coucher à la place, a-t-il poursuivi, j'aurais possiblement gagné 150 matchs au cours de la même période... J'ai le sentiment que ma carrière a été écourtée pour plusieurs raisons.»

Le droitier a dit n'avoir jamais subi de test antidopage au cours de sa carrière, mais on lui a souvent dit que s'il n'arrêtait pas, il serait contraint de suivre une thérapie. Il répondait à ses interlocuteurs de se mêler de leur affaire, qu'il ferait ce qu'il était payé pour faire, soit gagner des matchs de baseball.

Boyd a connu ses meilleures saisons avec les Red Sox en 1985 (15-13, moyenne de 3,70) et 1986 (16-10, moyenne de 3,78).

L'autobiographie de Boyd, They Call Me Oil Can: My Life in Baseball, doit paraître en juin.