Les procureurs fédéraux dans le procès pour parjure de Barry Bonds plaident que le jury devrait entendre un enregistrement d'une conversation entre le chirurgien orthopédiste de Bonds et son ancien gérant dans lequel ils discutent prétendument du joueur et de stéroïdes.

Les procureurs ont fourni, mardi, une transcription de cette conversation qui date de 2003 entre le Dr. Arthur Ting et Steve Hoskins, qui l'a secrètement enregistrée. Hoskins avait déclaré dans un témoignage précédent qu'il avait égaré l'enregistrement. Mais il a précisé qu'il l'avait retrouvé dans un entrepôt en location, dimanche, et qu'il l'a acheminé aux procureurs.

La majeure partie de l'enregistrement est inaudible. Les procureurs ont néanmoins affirmé que l'enregistrement est suffisant pour contredire le témoignage de Ting qui affirme n'avoir jamais discuté avec Hoskins au sujet de Bonds et des stéroïdes.

La juge Suan Illston avait fait un commentaire préliminaire, lundi, estimant que la majeure partie de l'enregistrement était inadmissible et non pertinent.

Au début de cette 10e journée de procès, les procureurs ont tenté de boucler la boucle sur l'échantillon d'urine du puissant cogneur qui s'est révélé positif aux stéroïdes en 2003.

Ils ont fait témoigner trois chimistes du Laboratoire olympique de l'UCLA pour décrire la façon dont ils ont manipulé et analysé l'échantillon.

Bonds a fourni l'échantillon en 2003 dans le cadre du programme initial de dépistage des stéroïdes instauré par le Baseball majeur. Les enquêteurs fédéraux ont saisi l'échantillon en 2004 et demandé au laboratoire de UCLA de le tester en 2006.

L'ancien directeur du laboratoire, le Dr. Don Catlin, est censé être le prochain témoin.

Bonds, qui détient les records de circuits en carrière et pour une saison dans les ligues majeures, est accusé d'avoir menti à un grand jury en 2003 quand il a dit qu'il n'a jamais sciemment pris de produits dopants. Le procès en est à sa troisième semaine.