Le titre de la section Est de l'Américaine est âprement disputé, mais à moins d'un revirement spectaculaire, les Rays et les Yankees participeront tous deux aux séries.

Bien que cela puisse enlever du suspense, l'intensité reste la même pour le gérant des Rays, Joe Maddon. Il veut vraiment remporter le titre de section, et va s'assurer que ses troupiers mettent tout en oeuvre pour atteindre cet objectif.

«Je veux fermement gagner à tous les matches, a dit Maddon à Toronto lors du week-end dernier, alors que les Rays visitaient les Jays. Je crois vraiment que le but ultime est de gagner le titre de votre section. Si nous sommes pour participer aux séries, j'aimerais mieux que nous les commencions avec l'avantage du terrain, même si nous avons bien fait à l'étranger.»

Les Rays ont remporté le titre de leur section en 2008. Ils ont ensuite battu les Red Sox en sept matches en série de championnat de l'Américaine, avant de perdre face aux Phillies en Série mondiale.

De bonnes performances en fin de saison peuvent aider pour la confiance, comme les Rays en ont fait l'expérience en 2008. Ils avaient montré une fiche de 10-8 en saison régulière contre Boston - incluant 2-7 à Boston, mais les deux victoires étaient survenues lors des deux derniers matches.

«Ça a fait une différence au niveau mental, a dit Maddon. Parce qu'ensuite, vous arrivez dans ce stade-là avec le sentiment que c'est à votre portée de gagner.»

Il pourrait y avoir une source additionnelle de motivation pour les Rays, dont la formation pourrait passablement changer d'ici à l'an prochain.

Le voltigeur de gauche Carl Crawford, le premier but Carlos Pena, le stoppeur Rafael Soriano, le voltigeur Gabe Kapler et les releveurs Grant Balfour et Randy Choate sont tous admissibles à l'autonomie, et les Rays n'ont pas le budget le plus imposant.

«Ça fait partie du portrait, c'est certain, a reconnu Maddon. Mais en même temps, je crois en notre système et en notre façon de faire les choses. Alors j'aime croire que l'an prochain, peu importe qui sera encore là ou pas, avec les gars qui s'en viennent et la créativité de la direction, que nous allons bien nous en tirer.»