La Fédération internationale de natation effectuera plus de 800 tests antidopage aux Championnats du monde des sports aquatiques.

Le directeur administratif de la FINA, Cornel Marculescu, a déclaré que 485 athlètes feront l'objet de test inopinés à Barcelone dans les jours précédant les compétitions, tandis que 320 autres subiront des tests sanguins ou d'urine durant les Mondiaux, dont les épreuves commencent samedi et se dérouleront jusqu'au 4 août.

Un total de 2293 athlètes participent à l'événement biennal qui présente des épreuves en natation, plongeon, water-polo et nage synchronisée.

Marculescu a fait savoir que tous les médaillés seront testés et que le nombre final de tests effectués pendant les compétitions pourrait augmenter si des records mondiaux sont établis.

Les autres athlètes testés durant les compétitions seront choisis par un comité composé de trois membres, soit deux de la FINA et un du comité organisateur local.

La FINA incorporera les données à son programme de passeport biologique, qui a commencé l'an dernier avec 30 athlètes de premier plan et a été étendu à 500 personnes.

«J'espère que nous aurons des records et aucun test positif, a déclaré Marculescu. La chose la plus importante pour nous, c'est l'investissement que nous avons fait dans les tests hors-compétition. Quand les athlètes viennent ici, ils savent ce qui va arriver.»

Le président de la FINA, Julio Maglione, a noté que les 50 meilleurs athlètes dans chaque discipline sont testés un minimum de trois fois par année.

«La FINA a implanté le passeport avec beaucoup de force, a souligné Marculescu, en précisant que le programme coûte 1,5 million $ par année. C'est un processus qui a commencé il y a une année et demie et un comité travaille là-dessus. C'est très important d'avoir cela afin de pouvoir déterminer à quel moment un problème a commencé.»