Toujours enlisée dans un scandale de dopage et alors que son équipe d'athlétisme est sous le coup d'une suspension de toutes compétitions sur la scène internationale, le président du Comité olympique russe a affirmé que son pays pourrait proposer d'accueillir les Jeux de 2028.

Alexander Zhukov a déclaré que la Russie envisage trois villes comme candidates pour 2028, au moment où elle se défend des accusations d'avoir dissimulé un dopage généralisé lors des Jeux olympiques de Sotchi en 2014.

«C'est difficile à dire maintenant, mais pourquoi pas? Je pense qu'il est tout à fait possible d'essayer, a déclaré Zhukov à l'agence de presse RIA Novosti. Il n'est pas seulement question de Saint-Pétersbourg, nous avons aussi Kazan qui est une possibilité. C'est aussi possible à Sotchi.»

Le processus de candidature pour les Jeux de 2024 est toujours en cours. Le vote aura lieu en septembre et les villes de Los Angeles, Paris et Budapest sont candidates. Le pays qui accueillera les jeux de 2028 devrait être choisi en 2021.

La Russie a accueilli les Jeux olympiques d'hiver de 2014 à Sotchi, dépensant environ 51 milliards $ pour les organiser, mais elle fait actuellement face à une énorme pression à la suite d'accusations d'avoir dissimulé un dopage généralisé. L'enquêteur de l'Agence mondiale antidopage (AMA), Richard McLaren, a affirmé qu'il y avait des preuves que les échantillons fournis par 12 médaillés russes lors des jeux ont été falsifiés.

Ce scandale de dopage a plombé l'équipe russe aux Jeux olympiques de l'an dernier à Rio de Janeiro. Les preuves d'un dopage généralisé a entraîné la suspension de toute l'équipe russe d'haltérophilie et un seul membre de sa très forte équipe d'athlétisme a obtenu la permission d'y participer.

Dans la foulée de la publication du rapport de McLaren le mois dernier, un groupe de 19 agences nationales antidopage a demandé, mardi, la suspension des équipes russes de toutes les compétitions sportives internationales et que le pays soit privé d'organiser des compétitions importantes, y compris la Coupe du monde 2018. Ces agences n'ont toutefois pas le pouvoir d'imposer ces sanctions.