Le Comité international olympique a rendu publique lundi une liste de 12 nouveaux athlètes disqualifiés pour dopage aux JO de Londres en 2012, dont sept médaillés parmi lesquels la championne olympique du 3000 m steeple, la Russe Yulia Zaripova.

Sur les 12 cas annoncés lundi, trois concernent l'athlétisme. Le CIO a confirmé la disqualification de Zaripova, positive au turanibol, un stéroïde. Les deux autres athlètes sont l'Ukrainien Oleksandr Drygol (marteau) et l'Ukrainienne Margaryta Tverdokhlib (saut en longueur), tous deux ayant échoué en qualification.

Les neuf autres cas concernent tous des haltérophiles, dont six ont été médaillés à Londres: la Moldave Cristina Iovu (bronze en 53 kg), la Russe Nataliya Zabolotnaya (argent 75 kg), l'Arménienne Hripsime Khurshudyan et la Biélorusse Iryna Kulesha, toutes deux en bronze en 75 kg, le Russe Alexandr Ivanov (argent 94 kg) et le Moldave Anatoli Ciricu (bronze 94 kg).

Ces disqualifications interviennent à la suite de nouvelles analyses d'échantillons prélevés lors des JO de Londres.

Le nom des athlètes qui vont récupérer les médailles n'a pas été annoncé par le CIO.

Au total, sur les Jeux de Pékin 2008 et de Londres 2012, le CIO a déjà fait réanalyser 1243 échantillons grâce à des méthodes scientifiques qui ont évolué depuis et sur la base d'informations ciblées recueillies depuis l'été 2015.

Le dopage est un sujet plus brûlant que jamais dans l'olympisme. Avant les JO de 2016 à Rio, un gigantesque scandale de dopage d'État a ainsi privé la Russie de plus de 110 sportifs, dont la quasi-totalité de ses athlètes.

Les rouages de ce système de dopage d'État avaient été dévoilés par un rapport commandé par l'Agence mondiale antidopage (AMA) au juriste canadien Richard McLaren. Seule la première partie de ce rapport avait été publiée, la seconde sera rendue publique le 9 décembre, a annoncé l'AMA dimanche.