Les organisateurs de la candidature de Rome pour les Jeux olympiques de 2024 attendent impatiemment un mot de la nouvelle mairesse de la ville pour voir si elle va aller de l'avant avec la candidature ou s'y opposer comme elle l'a laissé entendre pendant sa campagne électorale.

Virginia Raggi, du Mouvement anti-establishment 5 étoiles a remporté l'élection, dimanche, devenenant la première femme mairesse de Rome et, à 37 ans, aussi la plus jeune.

«Demandez-lui ce qu'elle a l'intention de faire, a déclaré le président du Comité olympique italien Giovanni Malago aux journalistes, mardi, lors d'un événement à Turin pour le club de soccer de la Juventus. Je voudrais l'inviter à être équitable et à collaborer.»

Malago a rencontré Raggi au cours de la campagne électorale.

«Pour nous, ça ne semble pas être un «non» catégorique, et nous ne croyons pas que ça devrait l'être, car c'est un processus qui a commencé il y a trois ans», a déclaré Malago.

Mais Malago a reconnu que les règles du CIO exigent un soutien entier de la ville, du comité olympique et du gouvernement, et que si l'un de ces éléments retire son soutien, «notre candidature serait trop faible.»

Raggi a promis de rétablir «la légalité et la transparence» au sein de l'administration municipale, grangrenée par une corruption généralisée alors que de nombreux contrats municipaux sont attribués sans appels d'offres à des amis politiques et même à un clan mafieux.

En ce qui concerne les Jeux olympiques, Raggi a dit pendant sa campagne qu'elle désire se concentrer sur «les préoccupations de tous les jours avant les événements grandioses.»

Le précédent maire de Rome, Ignazio Marino, avait officiellement déposé la candidature de Rome 2024 au Comité international olympique l'an dernier après un vote du conseil municipal qui avait bénéficié d'un soutien massif.

Les autres villes candidates sont Budapest, en Hongrie; Los Angeles et Paris. Le CIO sélectionnera la ville hôte en septembre 2017.