Le Japon envisage de se doter d'une loi antidopage en vue des Jeux olympiques de 2020 à Tokyo, a annoncé mardi le ministre des Sports.

«Le Japon a besoin d'introduire des mesures de lutte contre le dopage telles que la formation du public et des athlètes», a déclaré à la presse Hiroshi Hase à l'issue d'un conseil des ministres.

«Et nous devons pouvoir traiter cette question sur la base d'une loi», a ajouté le ministre parlant d'une «loi nécessaire» pour les Jeux de 2020.

Ces propos interviennent après la suspension fin 2015 de la Russie par par la Fédération internationale d'athlétisme à la suite d'un rapport de l'Agence mondiale antidopage (AMA) faisant état de cas de dopage qui n'auraient «pas pu exister» sans l'assentiment du gouvernement.

«Nous devons renforcer l'intégrité du sport en coopérant avec le Comité international olympique. Le dopage est impardonnable», a déclaré M. Hase.

Le ministère japonais des Sports va bientôt créer un comité pour étudier les détails du projet de loi, dont les pénalités qui seraient appliquées.

Le mois dernier, le président de l'agence antidopage japonaise Shin Asakawa s'était engagé à travailler d'arrache-pied afin que les Jeux de Tokyo ne soient pas «sabotés» par des tricheurs.

«Nous avons cinq ans et de nombreuses nuits blanches pour faire en sorte que ça n'arrive pas. Nous croyons en un Tokyo-2020 propre», avait-il déclaré dans un entretien accordé à l'AFP.