Le Mexique qui était menacé de suspension en raison d'une possible ingérence des autorités gouvernementales dans la gestion des fédérations sportives, sera bien présent aux Jeux olympiques de Rio, la situation étant «totalement réglée», a indiqué mercredi le Comité international olympique.

«La situation du Mexique est totalement réglée. Un accord va être signé entre (les fédérations sportives et le gouvernement mexicain) dans les prochains jours», a déclaré Patrick Hickey, membre de la commission exécutive du CIO et vice-président de l'Association des comités nationaux olympiques (ANOC). «Un accord de coopération a été trouvé et le conflit est terminé», a ajouté M. Hickey, en marge de la commission exécutive du CIO.

Les dirigeants sportifs mexicains craignaient que leur pays puisse être exclu des Jeux de Rio en raison d'un conflit avec le gouvernement et d'une ingérence possible des autorités dans la gestion des fédérations sportives.

Le Mexique, champion olympique de soccer en titre, comptait une délégation de 102 athlètes aux JO de Londres.

En revanche, la situation n'est pas réglée concernant le Koweït, dont le Comité national olympique a été suspendu fin octobre pour «ingérence gouvernementale», a ajouté M. Hickey.

«Nous avons eu un échange de courriers qui n'a pas été très fructueux», a encore indiqué M. Hickey, précisant que «13 fédérations internationales ont suivi la décision du CIO» de suspendre le Koweït.

Le CIO avait expliqué fin octobre que le Comité olympique koweitien faisait face à de nombreuses difficultés pour «préserver son autonomie, en particulier face à de récents amendements à la législation sportive» dans le pays.

Une telle sanction avait été prise par le CIO en 2011 contre le Comité olympique ghanéen et en 2012 contre le Comité olympique indien, et à chaque fois, les problèmes avaient été réglés avant que les athlètes des pays concernés soient privés de JO.