Les villes de Pékin et Almaty (Kazakhstan) ont présenté leurs projets de candidatures pour l'organisation des Jeux olympiques d'hiver de 2022 devant une centaine de délégués de l'Association des comités nationaux olympiques (ACNO), vendredi à Bangkok.

Pékin, considéré comme favori, et Almaty sont les derniers candidats en lice après le retrait de Stockholm, Cracovie (Pologne), Lviv (Ukraine) et Oslo.

«En organisant les Jeux olympiques, la ville de Pékin veut rentrer dans l'histoire en devenant la première ville à accueillir les Jeux d'été et les Jeux d'hiver», a déclaré le maire de Pékin, Wang Anshun, à l'assemblée.

«Nous organiserons des Jeux en toute sécurité, fiables et sans risques», a-t-il ajouté.

Dans une vidéo promotionnelle, Pékin a mis en avant les sites des JO 2008 et a promis une ligne de train à grande vitesse de 200 km jusqu'à la ville de Zhangjiakou, qui accueillerait une partie des épreuves.

La candidature de la ville kazakhe s'appuie, elle, sur des infrastructures rénovées en 2011 pour les Jeux asiatiques d'hiver, tels que la station de ski de Shymbulak, construite en 1950, et le Palais des sports Baluan Sholak, édifié en 1967.

«Nous avant dédié beaucoup de ressources au développement sportif depuis l'indépendance», en 1990, a expliqué un membre du comité de la candidature Ilya Urazakov.

«Almaty est une véritable ville de montagne. Où que vous soyez, vous pouvez admirer une magnifique chaîne de montagnes», a-t-il souligné.

Les deux candidatures présentent des points faibles, Almaty par son inexpérience dans l'organisation d'un évènement international de cette ampleur et Pékin à cause de sa pollution endémique et des réseaux de transports engorgés.

Les JO 2022 seront les troisièmes jeux olympiques d'affilée en Asie après Pyeongchang (Corée du Sud) en 2018 et Tokyo en 2020.

Le CIO désignera l'organisateur des Jeux d'hiver 2022, par vote, lors de sa session de juillet 2015, organisée à Kuala Lumpur.