Le président du Comité international olympique (CIO) Jacques Rogge a indiqué vendredi que son successeur continuera à ne pas toucher de rémunération, aucun des six candidats ne souhaitant être payés s'ils parvenaient à être élus le 10 septembre.

L'ancien chirurgien, qui arrive au bout de ses deux mandats de huit et quatre ans, a expliqué qu'il avait défendu l'idée de la rémunération de la présidence afin que des membres plus jeunes, ayant une famille, ne s'empêchent pas de briguer la fonction pour des simples raisons économiques.

«J'ai consulté les six candidats, les six ont tous dit qu'ils ne souhaitaient pas être rémunérés. Ils resteraient sous le système actuel de remboursement des frais», a souligné le Belge lors d'une conférence de presse au terme de trois jours de réunion de la commission exécutive à Saint-Pétersbourg.

Jacques Rogge «n'attend pas un septième candidat» à sa succession, mais si un se déclarait avant la date limite du 10 juin, la commission exécutive pourrait étudier à nouveau la question de la rémunération.

Trois Européens, l'Allemand Thomas Bach, le Suisse Denis Oswald et l'Ukrainien Sergeï Bubka, deux Asiatiques, le Singapourien Ng Ser Miang et le Taïwainais Ching-kuo Wu, et un Américain, le Portoricain Richard Carrion, sont en course pour la présidence.