Les problèmes liés à la circulation, cauchemar quotidien des automobilistes d'Istanbul, seront réduits d'un tiers d'ici à 2020 grâce au développement du réseau de transports en commun, ont promis mardi les promoteurs de la candidature de la mégapole turque pour les Jeux olympiques d'été de 2020.

«En 2020, les problèmes liés aux embouteillages seront réduits de 30%, nous ferons de notre mieux pour les éviter», a assuré à la presse le secrétaire général adjoint de l'agglomération d'Istanbul en charge des transports, Müzzafer Hacimustafaoglu, au troisième jour de la visite de la commission d'évaluation du Comité international olympique (CIO).

«Il y a des problèmes de circulation dans les grandes villes du monde entier, c'est aussi une réalité à Istanbul», a ajouté M. Hacimustafaoglu.

«Les Jeux olympiques se dérouleront en été, et en été le nombre de voitures qui circulent diminue de 20% (...) Nos investissements en matière de transports en commun vont énormément augmenter, ce sera un "plus"» pour Istanbul, a-t-il remarqué.

Rien que pour l'infrastructure routière, quelque 9,8 milliards de dollars doivent être investis pour les seuls routes et transports d'Istanbul, qui compte quelque 15 millions d'habitants. Parmi les réalisations les plus spectaculaires figurent un troisième pont sur le Bosphore, ainsi qu'un tunnel permettant au métro, qui comptera sept lignes en 2020, de relier les rives européenne et asiatique de la ville.

Entre autres mesures destinées à réduire les bouchons, M. Hacimustafaoglu a également cité des «incitations pour les personnes qui abandonnent leur véhicule particulier au profit des transports en commun», ainsi que la mise en place «d'horaires de travail flexibles» et un «tarif réduit pour les heures de pointe» dans les transports publics.

Les transports sont considérés comme l'un des points noirs de la candidature d'Istanbul, qui brigue pour la cinquième fois l'organisation des JO d'été face à Tokyo et Madrid, déjà visitées par les inspecteurs du CIO.

Les membres de la famille olympique doivent attribuer l'organisation des JO de 2020 le 7 septembre à Buenos Aires.