Le président turc Abdullah Gul a accueilli le comité d'évaluation du CIO à Istanbul, dimanche, réaffirmant l'engagement du gouvernement à présenter les Jeux de 2020 et promettant de respecter ses promesses.

Après quatre essais ratés, la Turquie met de l'avant sa robuste économie, ses plans pour des installations modernes et l'emplacement d'Istanbul, où se rencontrent l'Asie et l'Europe.

Avec en tête le vice-président Craig Reedie, le CIO commençait dimanche une inspection de quatre jours axée sur la capacité d'organiser les Jeux, les plans, les installations actuelles et les finances.

Tokyo et Madrid, également en lice pour 2020, ont déjà été visitées. Le CIO fera connaître son choix par vote secret en assemblée générale le 7 septembre, à Buenos Aires.

«Quand les yeux du monde seront rivés sur la Turquie, nous allons respecter nos promesses», a dit Gul au comité, selon un communiqué de la candidature.

«Le gouvernement turc et le premier ministre (Recep Tayyip) Erdogan s'engagent pleinement à honorer toutes les promesses incluses dans la candidature d'Istanbul.»

Alors que Tokyo a accueilli les Jeux de 1964 et Barcelone ceux de 1992, une bonne partie des installations d'Istanbul devraient être construites. La Turquie veut tourner cela à son avantage, disant que des installations modernes répondront à merveille aux exigences des différents sports.

En réponse aux soucis quant à la congestion à Istanbul, la Turquie fait valoir une série de grands projets, dont la construction d'un troisième aéroport et d'un troisième pont, au-dessus du Bosphore, ainsi que des prolongements des lignes de métro et de train.

Le budget prévu par Istanbul pour les infrastructures liées aux Olympiques est 19,2 milliards - 10 fois plus élevé que celui de Madrid (1,9 milliard de dollars), et beaucoup plus élevé que celui de Tokyo (4,9 milliards).

Istanbul a tenté d'obtenir les Jeux olympiques de 2000, 2004, 2008 et 2012.