Alors qu'approche la limite de huit ans, le CIO a décidé de tester de nouveau les échantillons prélevés aux Jeux olympiques d'hiver de Turin en 2006 dans l'espoir de prendre en défaut les tricheurs qui ont échappé aux examens antidopage à l'époque.

Les échantillons seront testés à l'aide de techniques plus avancées afin de détecter la présence de substances interdites qui étaient impossibles à dépister en 2006, a fait savoir le président de la commission médicale du CIO, Arne Ljungqvist, mercredi.

Tout test positif mènerait à la disqualification rétroactive des athlètes fautifs, et ceux-ci perdrait leurs médailles.

Le Comité international olympique travaillera avec l'Agence mondiale antidopage afin de déterminer le nombre d'échantillons à tester et quelles seront les compétitions visées.

L'an dernier, le CIO a fait de nouveaux tests sur des échantillons provenant des Jeux d'été de 2004 à Athènes, ce qui a permis de prendre en défaut cinq athlètes.