Le gouvernement espagnol a approuvé vendredi une loi antidopage plus sévère qui se conforme mieux aux normes de l'Agence mondiale antidopage et qui viendra renforcer la candidature de Madrid en vue des Jeux olympiques de 2020.

Le ministre des Sports Jose Ignacio Wert a déclaré qu'une fois que le projet de loi sera adopté par le Parlement, «l'impression que (l'Espagne) n'est pas assez ferme sur le dopage va disparaître».

Le projet de loi prévoit qu'on pourra désormais effectuer des tests antidopage la nuit sur les athlètes (de 23h à 6h), imposer des amendes allant jusqu'à 400 000 euros (520 000 $) et créer une nouvelle agence nationale antidopage, qui aura des pouvoirs accrus.

La première loi antidopage d'Espagne a été adoptée en 2006. L'absence relative de législation antidopage avant cela a toutefois continué de ternir l'image de l'Espagne et affecté les enquêtes policières telles qu'Operation Puerto.

La loi ne va pas jusqu'à prévoir des peines de prison pour les tricheurs.

Wert a indiqué que le gouvernement tentera de faire adopter le projet de loi rapidement et il s'attend à ce que ce soit chose faite d'ici juin ou juillet.

La nouvelle loi se profile à l'horizon à un bon moment pour la candidature de Madrid en vue de l'organisation des Jeux olympiques. La commission d'évaluation du CIO visitera Madrid du 18 au 21 mars pour évaluer la candidature espagnole. Les mesures antidopage font partie des critères qui sont considérés.

Madrid est en concurrence avec Tokyo et Istanbul. Le CIO choisira la ville hôte des JO de 2020 en septembre.