A peine mis sous clé les dossiers des candidats à l'organisation des JO d'hiver 2018, le Comité international olympique (CIO) se penche mercredi et jeudi à Lausanne sur les préparatifs des éditions plus proches des Jeux, ceux de 2012, 2014 et 2016.

La concomittance des dates entre la remise des dossiers par Annecy, Munich et Pyeongchang, lundi et mardi, et la commission exécutive du CIO les deux jours suivants est une coïncidence. A ce stade, en attendant la visite cruciale de la commission d'évaluation chez les candidates, en février et mars, le gouvernement du CIO n'a pas vraiment à se pencher sur les dossiers fraîchement déposés.

Les deux journées de travaux seront donc consacrées à l'écoute des rapports des commissions qui coordonnent ceux de Londres (été), Sotchi (hiver), et Rio de Janeiro (été), théâtres des futurs Jeux. Jacques Rogge, président du CIO, livrera notamment ses impressions après son premier voyage à Rio depuis la désignation de la métropole brésilienne, en octobre 2009.

Nul doute également que le patron de l'autorité olympique sera invité à répondre, du moins dans l'intimité de sa commission exécutive, à la charge de Sepp Blatter, son homologue de la Fédération internationale de football, lui-même membre du CIO, qui a jugé vendredi dernier que la Fifa était plus à l'abri de la corruption que le CIO, «repaire de têtes couronnées (...) coupé du monde sportif et (...) bien moins transparent».

Rogge devrait également s'opposer à la proposition du patron de la Fifa qui a suggéré de faire jouer en plein hiver la Coupe du monde 2022 au Qatar. Une date qui ferait entrer en collision le Mondial avec les jeux Olympiques d'hiver.